Des herbes aromatiques couramment utilisées en cuisine agiraient de façons proches de celles de certains médicaments prescrits pour le traitement du diabète de type 2, selon une étude de laboratoire publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry (JAFC).

Elvira Gonzalez de Mejia et ses collègues ont analysé 4 herbes aromatiques afin de déterminer leur capacité d'inhiber deux enzymes impliquées dans la sécrétion et la signalisation de l'insuline, la dipeptidylpeptidase-4 (qui est ciblée par une classe de médicament antidiabétique (1)) et la tyrosine phosphatase 1B (PTP1B).

Ces herbes étaient l'origan grec (Origanum vulgare), la marjolaine (Origanum majorana), le romarin (Rosmarinus officinalis) et l'origan mexicain (Lippia graveolens).

Les extraits de romarin, origan mexicain et marjolaine cultivés en serre étaient les plus efficaces pour inhiber la DPP-IV. Alors que les formes commerciales de romarin, origan mexicain et marjolaine étaient les meilleurs inhibiteurs de la PTP1B.

Des études devraient explorer davantage le potentiel de ces herbes pour gérer le diabète de type 2, concluent les chercheurs.

(1) Il s'agit des médicaments de la classe des inhibiteurs de l'enzyme DPP-4 (dipeptidylpeptidase-4), aussi appelés gliptines. Des médicaments de cette classe sont: la saxagliptine (Onglyza); la sitagliptine (Januvia, Xelevia); la vildagliptine (Galvus); la sitagliptine + metformine (Janumet et Velmetia); et la vildagliptine + metformine (Eucréas).

Psychomédia avec sources: JAFC, American Chemical Society
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