Le DSM-5, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (1), introduit un nouveau diagnostic de trouble dysphorique prémenstruel, classé parmi les troubles dépressifs.

Il figurait, dans le DSM-IV, dans l'annexe consacré aux diagnostics nécessitant plus d'études avant d'être éventuellement reconnus.

Le syndrome, qui peut être qualifié de forme sévère de syndrome prémenstruel, est principalement caractérisé par des symptômes de labilité émotionnelle (variabilité anormale), d'irritabilité et de colère qui surviennent au cours de la phase lutéale du cycle menstruel (de l'ovulation au début des règles).

Les changements dans les critères sont modestes par rapport à ceux du DSM-IV. L'ordre des symptômes a notamment été modifié pour donner la priorité aux symptômes de labilité, irritabilité et colère plutôt qu'à l'humeur dépressive.

Pour que le diagnostic soit posé, la perturbation doit affecter nettement la capacité de fonctionner dans le quotidien.

Il est estimé que 2 à 5 % des femmes se qualifieraient pour le diagnostic.

(1) DSM-5, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ("Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders"), lancé par l'American Psychiatric Association le 18 mai 2013.

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