Les premiers résultats de l'Enquête pancanadienne sur les concentrations de radon dans les résidences réalisée par le gouvernement du Canada confirment la nécessité de détecter la présence de radon dans les résidences, ont indiqué le 30 novembre la ministre de la santé, Leona Aglukkaq, et le député Steven Blaney.

Le radon, deuxième cause de cancer du poumon, est responsable d'environ 10 % des décès dus à cette maladie. Le radon est invisible, inodore et insipide. La seule façon de savoir si la concentration dans la maison pose un risque est de procéder à un test, a précisé la ministre.

Le "gouvernement recommande d'utiliser un dispositif de détection pendant au moins trois mois, à l'automne, à l'hiver ou au début du printemps, alors que les fenêtres sont fermées. Même si la concentration est élevée, le problème peut être réglé", a indiqué M. Blaney.

"Le radon provient de la dégradation naturelle de l'uranium présent dans le sol. Il peut s'infiltrer dans la maison par les fissures et les ouvertures dans les fondations et s'accumuler jusqu'à atteindre des concentrations inacceptables. Les concentrations de radon varient d'une résidence à l'autre en fonction de divers facteurs comme le type de sol, la façon dont le bâtiment est construit et la ventilation." Les résultats de l'enquête montrent des concentrations élevées dans environ 7 % des foyers canadiens.

Il est possible de se procurer une trousse de détection du radon sur Internet, auprès d'un fournisseur de services ou dans certaines quincailleries. Si les concentrations excèdent le seuil de 200 becquerels/mètre³, Santé Canada recommande de prendre des mesures correctives. Plus la concentration est élevée, plus il est urgent d'agir. Pour plus d'informations, voir la publication Le radon : Guide à l'usage des propriétaires canadiens, accessible sur le site Web de la Société canadienne d'hypothèques et de logement et le site Web de Santé Canada à www.santecanada.gc.ca/radon.

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