vivre avec un borderline, et l'aider

ok je comprends mieux. Je pensais que c'était quelque chose de lointain pour toi, mais si c'est tout récent c'est normal que tu t'en remette doucement.
C'est pareil pour moi c'est mon premier amour.

Je voulais savoir quand vous êtes en crise, et que vous pouvez devenir insultant...es-ce que vous pensez réellement ce que vous dites? es-ce que vous le regrettez?
pourquoi s'en prendre aux personnes auxquelles vous tenez le plus?

oui je l'ai beaucoup aimé, à la folie, c'était mon premier amour et j'ai énormément souffert. Je ne suis pas encore véritablement remise, tout cela vient de se passer ces dernières semaines. Mais je veux aller de l'avant et ne plus repenser à tout ça.
Je te souhaite tout de bon avec ton ami avec un futur heureux.

tu devais beaucoup l'aimer, et il t'a beaucoup fait souffrir. Tu as raison, s'il veut pas s'en sortir faudra que je me fasse une raison, je ne pourrais pas subir ses crises toute ma vie q'il fait aucun effort. En fait, ce voyage en Australie va me permettre de le revoir physiquement. Et c'est très important ça change quand même beaucoup de choses. Je pense que l'on va se rendre encore plus compte combien on s'est manqué, mais aussi on verra si on est toujours sur la même longueur d'onde, et si on arrive à revivre ensemble.
Enfin tout serait plus facile s'il voulait que je vienne, car la sa réaction ça va être la surprise, à priori, du moins dans un premier temps, j'aurais pas un accueil chaleureux. Mais il est tellement imprévisible...

Soyez quand même prudente, ne vous oubliez pas, vous savez ce sont des manipulateurs et ils savent aussi jouer avec nos sentiments lorsque ça les arrangent....aimez le mais ne vous oubliez pas. Je sais que je l'ai déjà dit mais j'ai tellement l'impression de me lire lorsque je vous lis( moi son père le battait lui et sa mère je pense aussi que ses problèmes viennent de là). Ce n'est pas de leur faute s'ils ont des problèmes mais par contre c'est de leur faute s'ils ne se font pas soigner!!!car ils savent qu'ils ont un problème et s'il préfère se lamenter plutot que d'agir alors il n'y a pas de raison que l'on se détruise pour eux....soit tout le monde se bat ou alors c'est perdu d'avance...

Merci pour ces compliments.
Je suis surtout très amoureuse alors je veux pas le perdre, et suis prête à patienter et faire des sacrifices.
Il l'a aucun contact avec ses parents et les a rayer de sa vie. Il a eu une enfance difficle je pense que c'est là la base du problème, mais c'est tellement plus facile de me remettre tout dessus car il sait que je l'aime et que je suis là et que y'a peu de chance que je le quitte.
Je pense pas qu'il ait des amis, il connait du monde mais il les voit de temps en temps, ils ne sont pas très proches, et je pense qu'il essaye de ne pas laisser transparaître son mal être en leur présence.
Je suis un peu tout pour lui l'amour de sa vie, sa confidente, mais aussi son souffre douleur malheureusement.

oups... encore moi... je voulais te dire aussi que je trouve ça formidable que tu te renseignes sur ce site pour mieux l'aider, cela prouve que tu veux vraiment le comprendre dans sa grande complexité, c'est très généreux de ta part ( voilà encore une qualité rare) bises :)

je te comprends, j'aimerai pouvoir te donner un truc pour le calmer dans ses crises mais il n'y a rien à faire.
Lorsque tu parles de ta patience, je crois que c'est une arme formidable, la meilleure de toute à mon sens pour parer à ses attaques :wink:
Est-il entouré par des amis, de la famille, auquel cas ils pourraient te renseigner sur leur comportement vis à vis de lui :?:
A bientôt

Oui merci ces témoignages m'aident.
En ce moment à chaque fois qu'on est en contact ça se passe bien. ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été si sympa et mignon sur une assez longue période, y'aura surement une crise prochainement mais plus elles s'espacent mieux je me porte.
C'est tout à fait ça il réagit comme si j'étais responsable de tous ces maux, comme si je lui voulais du mal alors que pas du tou, je fais mon possible pour être sympa, calme, compréhensive en toutes circonstances et extrêmement patiente. Et il peut être très méchant, insultant, blessant, dans ces moments là je pourrais dire n'importe quoi il trouvera toujours un truc négatif et cinglant à dire. ça peut dure qlq minutes mais aussi des jours.
j'espère qu'il va trouver la volonté pour s'en sortir en tout cas je serais là pour l'y aider.

Bonjour,

Comme tu le dis canim, il ne faut pas s'oublier lorsqu'on aime. Il faut savoir que pour un borderline tout ce qui touche aux sentiments est incroyablement confus.
Mon ami me dit qu'il m'aime, et dix fois dans la même journée je ne le crois pas...je suis à l'affus du moindre geste pour l'interprêter de façon négative...souvent j'ai l'impression que son but est de me détruire (alors qu'il pense tout l'inverse) et j'ai envie de me venger, de lui faire mal... rien ne peux me résonner dans ses moments là, je suis capable d'être extrèmement méchante tellement je souffre, tellement je ne comprends plus ses sentiments... voilà l'esprit trouble du borderline, si ça peut t'aider à mieux le comprendre...
Je vous embrasse et courage à nous :wink:

bonne chance à toi, je te souhaite du courage et je sais que lorsque l'on aime on est pret à tout.J'espère que vous vous en sortirez tou les deux mais ne t'oublie pas pour lui c'est le seul conseil que je peux te donner:) toi aussi tu as des besoins et j'espère qu'il saura y répondre.

merci pour ton témoignage. Triste histoire.
J'espère que mon copain n'est pas un tel salop. C'est dingue qu'il se soit marié alors que c'est toi qu'il aimait.
Moi je pense que mon copain est fidèle, enfin bien sûr on doit toutes le penser. Mais je sais pas, même s'il est parfois invivable, et fait des trucs pas sympas, vraiment c'est quelqu'un qui a des valeurs et crois que pour lui la fidélité c'est important autant que pour moi.
Je pense qu'en étant physiquement avec lui je vais prendre conscience réellement de la situation. Et pourrait être plus raisonnable et donc dire stop si vraiment il me détruit.

C'est terrible car en vous lisant j'ai tellement l'impression de me voir. Toujours en train de vouloir comprendre l'autre, de tout lui passer car je l'aimais tant et savais que ce n'était pas lui mais sa maladie qui le faisait agir comme ca. Qu'il m'aimait et que ça suffirait, que je le ferai réussir à suivre une thérapie que j'arriverai à lui redonner confiance, que l'on s'en sortirait...seulement voilà en ce qui me concerne, il m'a trompée en se fiançant avec une autre fille qu'il n'aime pas mais qu'il utilise et tout ça dans mon dos sans que je m'en rende compte!!!Son meilleur ami qui me l'a appris m'a dit mais tu sais c'est toi qu'il aime....seulement voilà il n'a pas fait le bon choix, il préfère s'enfoncer dans ses problèmes plutot que de vouloir s'en sortir. Tout ça pour vous dire que j'espère que vous n'en arriverez pas là mais que cela ne sert à rien de se battre contre le vent. J'avais l'impression qu'en partant je l'aurais abandonner, que j'aurais échoué et que je serais un monstre. Seulement finalement c'est lui qui a été un monstre. Dans une relation cela va dans les deux sens on ne peux pas que donner...ou alors on s'épuise et on finit par devenir dépressif nous aussi.On doit aussi pouvoir compter sur l'autre!!c'est ça un couple et j'ai mis longtemps avant de le comprendre et de l'accepter:l'amour ne suffit pas dans un couple.Alors courage à vous! chacun doit faire son chemin et il y a des moments ou l'on n'est pas prêt pour prendre les décisions que l'on sait être raisonnable, mais un jour vous aurez la force de dire NON et STOP. Moi il m'a fallu arriver à cette trahison pour dire stop, le pire c'est que l'on s'est vu alors qu'il était déjà marié et que je ne le savais tjrs pas!!pour vous dire l'énormité de la chose. Enfin chacun ses histoires, bonne chance à vous :)

Il a déjà parlé de thérapie mais il ne fait qu'en parler et ne franchit pas le cap.
Pour l'instant il ne fait rien pour aller mieux c'est sur. Mais je veux tenter le coup, peut-être qu'en ma présence, en vivant avec moi il va enfin décider de se soigner.
Si c'est pas le cas, la raison devra prendre le pas sur l'amour. En espérant que j'y arrive, car c'est vrai je pardonne beaucoup, probablement rop.

Je dirai que si la personne borderline veux s'en sortir et fait des efforts pour sauver son couple alors oui rester et l'aimer je suis d'accord.Moi je suis sortie pendant une année avec un homme que je pense être borderline et comme je l'aimais je voulais l'aider, mais je me suis erreintée, il m'a fait enormément souffrir mais je me suis battue. Seulement voilà il ne veux pas entendre parler de son problème il ne veux pas se soigner. On ne peux pas se battre pour l'autre s'il ne veux pas accepter la main qu'on lui tend.
Si la personne que vous aimez vous rend heureuse et se bat pour vous contre sa maladie, alors si vous l'aimez je comprends qu'il soit difficile de partir mais si il ne se pose qu'en victime ne voulant pas aller de l'avant alors il va vous détruire.
Ce sont des manipulateurs, je suis sur qu'il vous aime mais l'amour ca ne suffit pas et si vous le quitter vous n'êtes pas un monstre et vous ne l'abandonnez pas!!vous n'êtes responsable et coupable de rien si ce n'est de l'avoir aimé le plus possible. On ne réussit pas toujours à sauver les gens...J'ai aussi voulu jouer l'infirmière en refusant de voir la réalité en face:on ne fait pas boire à un âne qui n'a pas soif. Si lui ne se bat pas contre cette maladie alors vous allez souffrir toute votre vie.
Je vous dit bonne chance bonne chance bonne chance ca va être très très très dur pour vous!!!quand on aime on pardonne tellement de chose.....

Franceoz,

Bon courage à toi, surtout ne t'oublie pas c'est un conseil, on peut tout faire par amour (même de grosses bêtises parfois), mais il faut retomber sur ses pieds... tu as deux mois, c'est une bonne chose pour te décider, n'hésite pas à venir sur le forum... à bientôt

En fait G svt pensé que c'était dur, que j'en avais marre de ses crises... Mais G rarement pensé sincèrement le quitter, juste une fois où j'y ais réfléchi car il était vraiment allé trop loin.
En fait c'est lui qui menace de me quitter. c'est arrivé plusieurs fois mais il ne l'a jamais vraiment fait. ça fait longtemps qu'on s'est pas vu car il est australien, et moi j'ai continué mes études en France.
Il devait venir, mais il est pas capable d'économiser, et je pense de toute façon il trouverait sans cesse des excuses pour justifier le fait qu'il ne viendra pas. Donc moi je veux à tout pris y'aller. Seul hic quand je lui en parle il va l'ignorer ou me dire " si tu viens je te quitte", donc après avoir essayé maintes fois de lui en parler, j'aborde plus le sujet mais j'y vais quand même.
Donc voilà je serais où on en est dans 2mois
Merci pour vos conseils

Bonjour,

Ne te sens pas sur la défensive, personne ne te juge içi... de plus les gens t'offrent leur témoignage, te répondent et te donnent leur avis, gratuitement.
Tu ne veux plus le quitter aujourd'hui mais que se passera t'il à la prochaine crise? Je sais que c'est difficile pour toi comme pour lui:
Lui, il t'aime et se rend compte qu'il te fait souffrir, c'est pour cela qu'il te tient à l'écart...s'il te garde, tu souffres de ses émotions incontrolables, il se culpabilise... il est victime et bourreau à la fois, voilà le paradoxe horrible de cette maladie... Bon courage à toi , à tous les deux et vive l'amour!!

Mais je n'ai aucunement l'intention de quitter mon copain. Je suis même en train de prendre un gros risque (financier, et surtout il peut mettre ses menaces à exécution et me quitter) à aller en Australie alors qu'il ne veut pas que je vienne.
J'ai pas l'intention de rester là à des milliers de km, à le regarder déprimer, et s'enfoncer un peu plus chaque jour.
il me dit qu'il veut pas que je vienne car il est " a depressed soul", mais je m'en fous moi qu'il soit une âme déprimée, je veux être avec lui, je veux le soutenir.
S'il m'aime autant qu'il le prétend, il devrait finalement être content de me voir, même si c'est sur que je vais avoir le droit à une scène car je serais venu sans sa permission. Enfin tant qu'il ne me quitte pas...

Bonjour,

Moi aussi je suis diagnostiquée borderline, j'ai fait une dizaine de ts, deux séjours en hôpital... j'ai testé énormément de médicaments en vain...
Aujourd'hui à 32 ans je n'ai quasiment aucune vie sociale ( j'ai démissioné d'un poste d'enseignante car mon état ne me le permet pas), vécu de nombreux échecs sentimentaux.
J'ai fuit en prenant des drogues et de l'alcool et aujourd'hui, je suis enceinte de l'homme que j'aime. Il a 50 ans, et connait ma maladie, il m'a déjà vue de nombreuses fois en crise...
J'ai une vie très saine, beaucoup de sommeil, aucune drogue ni alcool ni médicaments...mais je souffre toujours beaucoup de mes angoisses et phobie sociale.
Ma famille refuse de considérer ma maladie, ils ont peur je crois, mais j'ai un véritable ami qui me connait et me soutient, un seul, oui, car il ne faut pas espérer avoir plus de relations lorsqu'on souffre de cette affreuse maladie.
Mon homme lui, pour l'instant tient le coup, nous ne vivons pas ensemble, il réside en Allemagne, et la distance le protège de mes crises déstructrices. Depuis que je suis enceinte (7 mois maintenant) je prend conscience de la vie en moi et je suis très à l'écoute de mon corps et mon esprit. J'apprends à m'aimer, à accepter mes troubles et je fais du mieux que je peux pour épargner les personnes qui m'approche.
C'est une lutte de tous les jours... ouvrir la boïte à lettre par exemple est une source d'angoisse... aller à la banque...répondre au téléphone... le plus dur est d'entretenir des relations stables, car parfois on se sent menacé par l'autre et on se replit sur soi.
Je vis seule depuis deux ans maintenant et je m'en sors. :wink:
Courage à vous... cette maladie commence seulement à être connue, alors battons nous pour qu'on trouve des solutions, pour les malades et leurs proches... biz

Sincèrement je ne crois pas qu'il faille que tu quittes ton compagnon..
c'est déjà très dur d'etre borderline, une déchirure de plus ne me parait pas une très bonne solution (mais ce n'est que mon avis.. :) ).

Pendant un temps j'étais très difficile à vivre, déjà parce que je faisais des pics d'euphorie et de dépression, et en plus de la phobie sociale.
Les médecins pensaient que c'était un trouble bi-polaire, et voulaient me donner des régulateurs d'humeur.
Peut etre ce qu'il faudrait à ton ami?
ce n'était pas mon cas, car la cyclothymie était en fait une conséquence de la prise d'anti-dépresseurs durant trop longtemps.
Quand j'ai réussi à me débarasser de çà, les antidépresseurs, j'ai repris un comportement normal à ce niveau là.
toujours ma phobie, mais je n'ai quasiment plus ces crises d'angoisse en qqe sorte où je virais de la névrose à la psychose, où je devenais une autre qui ne réalisai pas ce qu'elle faisait..
Et plus du tout ces moments d'euphorie où je devenais un gros bébé qui(en fait) se ridiculisait devant tt le monde (se rouler par terre en riant à 17 ans çà fait bizarre ).

je ne pense pas que c'était borderline ms c'était qqch que les médecins avaient confondu ac le trouble bipolaire..

Bon courage en tout cas ;)

Moi, j'opterais pour l'option rester. Je suis moi-même borderline et je vous jure que c'est pénible de se faire quitter car ce n'est pas ce que l'on veut au fond de nous même si on semble tout faire pour en arriver à ça.

Je crois que l'amour est la solution pour pouvoir vivre avec l'autre. c'est d'oublier un peu aussi toutes nos belles ambitions et nos standards qui régissent nos vies. Naturellement, s'il y a danger à cause de la violence ou autre c'est un peu différent, le but n'est pas d'en crever quand même. Mais, l'amour c'est l'abandon de soi jusqu'à un certain point.

En décidant de rester, il faut user de beaucoup de force intérieur. Certain ne l'on peut-être pas par contre et se voient incapables d'aider l'autre. Il faut avoir une forte dose d'humour et de dédramatisation. Il faut être capable de s'ouvrir à l'autre et de rejeter les blessures possibles car on sait que ce n'est pas de la faute de l'autre donc, que ce n'est pas directement diriger vers nous. Il faut être en mesure de communiquer vraiment, de comprendre et d'expliquer, surtout s'il y a des enfants dans le décor et si des proches ne comprennent pas.

La personne borderline est malade en soi. Moi, je suis très difficile à vivre mais ce n'est pas impossible si l'autre ne se met pas toujours à l'écart derrière le foutu mur qui tue les relations humaines. On a tellement peur d'être blessés....mais la blessure, c'est souvent une illusion. Une perception. Évidemment, il faut comprendre et amener l'autre à réaliser aussi. C'est la partie difficile de l'affaire. Tant que la situation n'est pas conscientisée par les deux parties...c'est plus difficile.

Quoi qu'il en soi, je suis convaincue que l'amour peut réussir là ou l'égoïsme échoue. Il faut cesser d'être tourner vers soi et s'ouvrir aux souffrances et aux besoins de l'autre.

Les gens qui vont bien dans leur problème de borderline n'écrivent pas tous sur ce genre de forum. Ils sont occupés à vivre leur bonheur. Les gens qui se retrouvent ici, sont souvent déchirés et perdus alors, c'est difficile de trouver des témoignages de gens qui s'en sortent car ils sont, pour la majorité, absents. Alors, courage et aimez l'autre comme il est dans la mesure du possible. Aimer vous vous-même suffisamment pour ne pas être atteint par des crises sans raisons d'être. Vivre avec un borderline, c'est comme vivre avec une personne qui souffre atrocement du syndrôme pré-menstruel :) sur de plus longues périodes. Ça va, ça ne va pas. Je t'aime, je ne t'aime pas...quand la crise est passée...c'est là que ça compte vraiment.

Mais il ne faut pas oublier que malgré que la roue des idées noires tourne, la personne souffrante éprouve aussi son lot de vrais sentiments négatifs qui sont réels et qu'il ne faut pas négliger sous prétexte qu'elle est borderline. en réalité, les émotions négatives que vit la personne borderline sont toutes réelles mais dégénèrent. C'est cette dégénérescence de l'émotion qui est le vrai problème. Pas les sentiments négatifs en tant que tels. Il faut dons être en mesure de déterminer la limite entre le sentiment négatif vrai et vécu et la dégénérescence de ce
même sentiment qui s'amplifie et qui veut détruire.

La faim est un état négatif qui dégénère jusqu'à la mort si il n'est pas comblé. Tous les sentiments négatifs doivent être comblés pour ne pas mener à la mort. Beaucoup de borderlines se suicident car ils sont insatisfaits dans leur besoin d'amour et de compréhension.

Alors, voilà, si vous êtes une personne froide qui se retire constamment derrière un mur en regardant crever l'autre, votre place n'est pas près d'une personne borderline. Mais si en vous il y a de l'amour et que votre bonheur est justement d'en donner autour de vous...alors, je crois que c'est possible de vivre avec ce problème et de bâtir un couple heureux.

Surtout...bonne chance et souriez à la vie

Caro

Si tu savais comme je te comprends,

Mais le fait d'en parler fait du bien!

N'oublie jamais que la personne la plus importante à nos yeux est nul autre que soi-même.

:)

merci pour ton témoignage
je me pose évidemment cette question. Il y'a quelques fois j'ai pensé le quitter. Mais je l'aime toujours très fort alors j'y arrive pas. Bien sûr je veux l'aider, je veux qu'il aille mieux, car c'est long mais ça se guérit.
Mais pour l'instant il me mine plutôt le moral
Mais tu as raison c'est très dur à vivre, il peut être insultant, cruel... mais le fait que quelques fois il s'excuse me fait garder espoir.
J'espère qu'on s'en sortira

Bonjour FranceOZ :)

Je veux bien te venir en aide, te raconter MON expérience mais c'est à prendre ou à laisser, car tu es la seule personne qui peut décider et prendre action.

Une personne comme tu me décris peut faire perdre un paquet d'énergie à la personne qui essaie de l'aider et peut même l'entrainer sans le vouloir dans son négativisme.

Il n'y a rien à faire que d'écouter, des explications ou des conseils tu peux lui en donner à revendre mais la personne n'entend que ce qu'elle veut bien entendre....

La seule question à laquelle tu dois répondre, et il s'agit de toi et non de lui est: suis-je prête à entreprendre une vie entière avec une personne comme cela?

Tu sais on ne peut changer une personne, ou bien on l'accepte ou bien on s'en va et c'est aussi simple que cela (mais très très difficile à prendre action).

Pour l'avoir vécu, je peux te dire que je suis très heureuse d'avoir choisi la 2e voix puisqu'aujourd,hui je suis auprès d'une personne ou je me sens tellement bien, je ne me dis pas est-ce qu'il m'aime car je sais qu'il m'aime, il me le prouve non pas avec des paroles mais dans ses gestes, ses attentions, son respect et sa compréhension.

Je te souhaite toute la force possible, car tu en auras besoin et je te souhaite le bonheur de plus profond de mon coeur, c'est tellement plus positif..

:) Didi