ma vie est complètement bloquée

Bonjour,
je vous écrit car j'ai besoin de conseils. En résumé, j'ai 22 ans, je sors d'une thérapie de un mois et demi à l'hopital de jour et ça ne m'a pas aidé. Et je ne sais plus quoi faire sauf dormir et ne rien faire. On m'a diagnostiqué un trouble de personnalité dépendante mais je ne prend pas ça pour du "cash" car on m'avait fait plusieurs diagnostiques différents pas le passé. En gros, j'ai l'air de n'importe qui. J ai pas de tentatives de suicide à mon actif ni de problèmes de drogues. Mais j'ai un mal être constant en moi. En fait, ça parle toujours dans ma tête, je n'arrive pas à vivre le moment présent sauf quand je regarde la télé (!). Avant, je prenais le taureau par les cornes. J'ai écouter les psychologues qui me disait qu'il fallait que j'affronte mes angoisses, que je fasse de l,arrêt de penser, etc... Résultat: mon cerveau est plus fort que moi. Je me suis tellement battue pour le maitriser, vainement, que j'en ai fait un burnout et que j'ai lâcher l'université. je ne sais plus quoi faire: je trouve absurde de gâcher ma vie dans mon lit mais en même temps, tout m'angoisse et je suis incapable de prendre une décision, je change d'idée et je ne sais pas ce que je veux. Et je sais que plus il y a de stress externes dans la vie, plus mes symptones anxiogènes et de sautes d'humeur sont immétrisable. À l'hopital, ils m'ont dit qu'il ne pouvait pas prendre les décisions à ma place. Qu'un jour, une lumière allait s'allumer dans ma tête et que de tout façon...si je n'avait pas trouver de réponse avant 40 ans, que les troubles de personnalité se résorbait d'eux même à cet âge... Youppi! je suis très malheureuse..si quelqu'un veut m'écrire, ça me ferais bien plaisir..
Merci!
Caroline

salut,
tu as écrit en 2006 et tu avais 22 ans. Ce qui fait que nous avons le même âge. J' espère que tu vas mieux. Moi aussi à 22 ans je sortais d'une mauvaise période, hospitalisation suite à anorexie. Les médecins avaient diagnostiqué trouble borderline. On m'a donné des cachetons pendant plusieurs années mais ça a influencé mes résultats scolaires. Lorsque je m'en suis rendue compte.. c'était trop tard. J'ai décidé de les arrêter de moi même en douce et parceque je suis tombée sur des médecins sympas qui voyaient le bien en moi, mais je ne sais pas si c'est à cause d'une mauvaise thérapie personelle ou le fait que j'ai arrêté les cachetons, ma vie est devenue vraiment compliquée quand j'ai commencé m vie d' adulte. Je fais tout mes efforts pour faire de ma vie 'quelque chose de normal' mais c'est extrèmement difficile pour moi. Alors je me pose des questions, et défois je me dis que c'est à cause de mon passé à voir des psy que j'ai perdu confiance en moi, et aujourd'hui j'ai 29 ans et je trouve ma vie triste. Je fais des trucs qui sortent toujours de l' ordinaire, j' arrive pas à me 'fondre dans le moule'. Je me donne des explications, et j' explique cela par le fait que j'ai perdu du 'temps' apr_s mon bac parceque j'ai échoué la fac.. Parceque j'ai réussi à faire un diplôme des années après, qui fait que j'ai tout juste de l' expérience. Mais au final, je trouve que mon passé avec les psy n'est pas positif. J' essaie de me retourner le problème dans tous les sens, et c'est toujours pareil. Je refuse catégoriquement ce passé. C'est très dur pour moi.

moi aussi je suis apparemment borderline. Avec deux enormes depressions, 3 hospitalisations. Les medicaments qu'ils m'ont donnée une 1ère fois me donnaient encore + envie de me suicider c'est de la folie qd meme on veut se soigner et eux nous enfoncent. puis j'ai rencontrer un super psy (j'y croyais plus) qui m'a mis sous effexor je n'avais plus de signe externe de ma maladie comme avec d'autres medocs (yeux vitreux...) ce qui me soulageait. Mais voila j'attend un bb donc j'ai arreté les traitements et je me demande si je vais les reprendre après.

C'est sur j'ai toujours des hauts et des bas j'ai du mal a me trouver des occupations, des passions et je recherche toujours dans mes relations des sentiments purs et forts je suis assez intransigeante donc souvent déçue.
Alors j'essaie de m'auto analyser et de prendre bcp de recul sur les situations sur les gens il faut que les personnes comme nous se protègent avant tout prennent soin d'elles.

Bisous et bon courage

salut Lichen,

ne crois pas que l'on puisse guérir avec le temps.

Je vais avoir 45 ans et je continue à vivre ces hauts et bas, et malheureusement les bas deviennent de plus en plus fréquents, avec un traitement thymorégulateur.

Je suis pratiquemment toujours dans la zone basse malgré 3 AD/Jour et deux thymo/jour, je ne pense pas pouvoir m'en sortir un jour.

Les traitements suppriment mes pulsions suicidaires, et diminuent mon agressivité sur ceux qui me font du mal ; c'est tout (mais c'est beaucoup pour la "société", on doit calmer les psychotiques avant tout pour l'entourage, non pas pour le psychotique lui-même), mais je suis toujours aussi mal, et combien de fois ai-je envie de stopper tous ces médocs, pour de nouveau avoir le courage de me supprimer.

Pour tenir encore et encore, je m'adonne à la boisson, c'est génial n'est-ce-pas :evil:

Mais les psys n'en ont rien à foutre que tu te détruises, ce qui leur importe c'est de protéger ton entourage en essayant de te filer des médocs qui te zombifient, ça me dégoute, je n'ai plus aucune confiance en mon psy et en personne.

Bon courage pour toi

Bonjour!

Pour répondre à ta question, je prends des médicaments depuis l'âge de 16 ans. J'avais arrêter il y a un an et demi et je crois que ça n'a pas aidé à ma chute..J'ai donc recommencer à en prendre depuis 4 mois.

Certains m'ont suggéré de bien m'entourer et de faire une chose à la fois.. Je veux y arriver mais je change d'idée tout le temps. je prend une décision, je suis contente une heure et ensuite, ça ne va plus, mais plus du tout et je replonge. Je n'arrive pas à ne pas DOUTER. De tout. Est-ce qu'un de vous vis cela en ce moment?? J'aime les gens qui m'entourent et le lendemain, je les vois comme des menaces ou je doute que je vais bien avec eux. Si je m'écoutais, je ne parlerais plus à personne dans ces moments là. Ça me torture car avant, je prenais toute sorte de décisions qui finissait par se contredire, je menait plusieurs projets de front, dont plusieurs que je ne finissait pas, j avais tellement d'ami que je ne pouvais me lasser d'eux. Maintenant, je ne mêne plus aucune bataille car je sais d'avance que je vais changer d'idée. Mais je suis tanner d'être statique!! Comment savoir ce qu'on veut vraiment qu'en rien n'est stable en nous?

Hello Lichen!
Je m'appelle Elayn et j'ai été dépressive vers 18 ans. :o J'étais un peu comme toi car j'étais perfectionniste et je voulais toujours que tout soit parfait. Même que de penser que je devais arrêter les études me faisaient beaucoup de peine car j'allais prendre du retard. Je n'arrêtais pas de penser à pleins de choses. :? Je suis allée voir plusieurs psychologues et psychiatres par ci par là et mon médecin m'a dit un jour: "Elayn arrête de courrir un peu partout". J'ai arrêté. Je me suis prise une psychologue qui avait l'air sympathique avec laquelle j'ai parcouru un bout de chemin. J'avais un peu peur de prendre des médicaments mais ma psy m'a dit que c'était pour mon bien et qu'en fait il y a pleins de monde qui en prennent comme par exemple les diabétiques etc. :) Est-ce que tes médecins t'on prescrit un médicament? Les antidépresseurs doivent être pris au moins pendant 6 mois et ça prend un bout de temps avant que ça fasse effet (genre un mois) donc il ne faut pas les stopper trop vite si on ne voit pas d'effets. Si tu n'aimes pas trop les médicaments, peut-être devrais tu essayer des pilules d'oméga-3? Il parait que ça aide à la dépression. 8O Tu sais, les maladies mentales, on ne voit pas ou se situe le problème comme chez le cancer (on voit une tumeur quelque part), donc je comprends les spécialistes qui donnent différents diagnostiques. Mais tu dois aussi t'ouvrir à eux et expliquer du mieux que tu peux tes symptômes ou ce qui te dérange parce que ça ne sert à rien de cacher les choses. N'oublie pas, ces gens sont là parce qu'ils veulent t'aider. :) Ça m'a pris du temps pour accepter que j'étais malade mais ça en vaut la peine. Un an plus tard, et j'étais guérie.
Elayn :wink:

Bonjour Caroline et mini45,

J'ai lu ton message Caroline et j'ai été touchée par ce que tu dis. Je vis de l'anxiété mais pas au même degré que toi. Je vis parfois des moments où je n'ai pas le goût de rien faire et comme toi, j'ai le goût de me vautrer dans mon lit. Je sais que rester dans mon lit ne m'apportera pas grand chose de positif. Au contraire dans mon cas, je viens qu'à vivre de la grande culpabilité. Après avoir lu le message de mini45, j'ai beaucoup aimé le message qu'elle t'adresse. Je suis totalement d'accord avec ce qu'elle dit: c'est vrai que ça demande un petit petit effort. Je fais la même chose régulièrement et je constate que ça fonctionne OUI ÇA FONCTIONNE. Je suis alors contente de moi. Aussi je dois me fixer de petits objectifs. Exemple: aujourd'hui je ne fais que lire mon courrier. Demain j'y répondrai si j'ai pas le goût et c'est OK comme ça. J'essaie de ne pas me tapper sur la tête. Demain est un autre jour. Dès que je me lève, je pense à autre chose, je téléphone à un ou quelques personnes chers à mes yeux. Ca m'encourage et je me parle. OK j'ai parlé à quelqu'un et ensuite je vais simplement faire 1 chose. Il arrive parfois que je fasse une 2e chose et parfois je n'y suis pas capable. Je me respecte dans cela. Je me dis simplement: on verra demain.

Comme mini45 le dit: faire quelque chose, si minime soit-il, nous amène un petit quelque chose qui petit à petit fait du bien. Je me suis déjà dis: 'boof qu'est-ce que cela peut apporter, ça ne me rapporte rien'. Mais non, le petit effort effectué j'ai le goût de le partager. En le partageant, je reçois une stimulation 'positive' et ça m'apporte joie au coeur. Donc ce message 'positif' reste ancré dans ma tête et je le cultive.

Caroline, ne lâche pas. Caroline, ne désespère pas. Aux efforts que tu mettras, ça t'apportera quelque chose. Il faut croire fermement qu'un jour on sera bien. Je sais de quoi je parle.

Je te souhaite la meilleure des chances,

sacapuce
;- ))

Salut caroline
Chacun a ses etats et ses problemes internes. J ai ton age, et il y a peu d annees j etais pas tres bien a l aise non plus. Et un jour j ai lu un livre qui m a rempli d espoir et ma permis de prendre ma vie en main differement.
Ce livre, c est les 7 plumes de l aigles, de Henri Gougaud.
Je sais pas si tu pourra le lire, et sache que est pas grave, mais si tu as l occasion, je te souahite quil ai sur toi un effet positif comme il a eu sur moi.
Dans la vie l espoir existe toujours, et si on trouve pas sa place dans notre societe contemporaine, on peut toujours vivre ailleurs.
Je suis moi meme trouver une passion dans le voyage, et je rentre en europe que pour travailler qq mois avant de repartir dans cet autre monde.
Ca ma permis de participer aussi a des actions humanitaires et ca permets d apprendre bcp de choses et de relativiser.
J espere que ce message te portera un peu d idee d espoir et d amour, car dans la vie rien n est jamais defini...
Bon courage, il en faut,
prends soin de toi, et aussi petit conseil, la tv a une tendance a deprimer, j ai moi meme arreter a un moment, car c est vraiment pas facile.
Les livres sont mieux je crois-...
Bon courage, et la vie est belle mais pas facile...