Je l'ai finalement foutu à la porte

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Je l'ai finalement foutu à la porte

#0 Posté le par sassa

Bonjour,

J'ai trois enfants, un fils de 18 ans qui aura 19 ans en juillet et deux filles, une de 16 ans et l'autre de 14 ans. Je suis mariée depuis 20 ans et je suis une maman au foyer depuis que mon fils est né.

Le problème a dû commencer il y a environ 3 ans. Mon fils était par petit moment insolant. Son père et moi lui parlions et ça allait pour un bout de temps. Par contre à l'été de ses 17 ans c'est là que tout a basculé pour moi en tout cas.

Pendant que nous étions en vacances notre fils a pris la voiture et cela sans aucun permis. Il a fait plus de 800km en une semaine et lorsque nous lui avons demandé s'il avait pris la voiture en notre absence, il a avoué et il trouvait cela plutôt drôle. Au début, j'étais très fâché après lui, mais par la suite j'ai lâché prise la dessus. Il continuait par contre à être insolant de temps en temps, mais il revenait en général à être très gentil.

Il a ensuite été en échec à deux sessions de Cégep et il nous disait qu'il s'en foutait. Il n'a pas pu se réinscrire à cause de ces notes pour la session d'août 2005. Nous lui avons donc dit qu'il devait travailler à temps plein et nous payer une pension. Ce qu'il a fait. Il a été engagé chez Bell comme étudiant.

Lorsque nous sommes partis en vacances pendant un mois avec les filles, mon fils s'est acheté une voiture de $20,000.00 et cela même si on lui avait demandé de ne pas le faire en notre absence et nous lui avions aussi demandé de ramasser ses sous et de s'acheter une voiture à un prix plus raisonnable. Durant le temps que nous avons été parti, il a manipulé assez son grand-père et celui-ci a endossé la fameuse voiture. Lorsque nous sommes revenus nous étions très faché contre mon fils et mon père.

Au bout d'environ 1 semaine nous nous sommes assis avec notre fils et nous lui avons mis des règles bien défini en ce qui concernait les heures d'entrée avec la voiture. La semaine c'était 22hrs et la fin de semaine c'était minuit. S'il voulait sortir plus tard, il devait le faire avec les autres amis.

Il a acheté sa voiture le 11 août 2005 et le 18 septembre 2005 il a eu une très grosse accident. Sa voiture a été déclaré perte totale. Il a eu une fracture à la clavicule seulement. Son ami a eu une fracture au sternum et l'autre ami qui prenait place à l'arrière n'a rien eu. Aucune boisson et aucune drogue n'était en cause. Il faisait simplement une course avec une autre voiture d'amis. Il roulait 130km dans une zone de 50km en construction. L'assurance a donc payé une grosse partie, mais il lui restait une balance d'environ 2,500$ qu'il doit encore payer aujourd'hui.

Son meilleur ami qui était dans la voiture a complètement cessé de le voir, car ses parents lui défendait totalement de revoir mon fils. Cela l'a beaucoup peiné. Par la suite il devait resté chez Bell jusqu'à janvier mais ils ont dû le licensier en le 30 octobre 2005 à cause des coupures budgétaires.

Il était de continuait d'être de plus en plus insolant envers nous malgré les efforts que nous mettions pour l'aider. En novembre nous nous fâchions souvent car il avait des paiements à rencontrer et il ne voulait pas se chercher d'emploi. Je chicanais souvent après lui et je lui disais qu'il devait être responsable de ses dettes et qu'il devait aller travailler. Il me répondait de plus en plus impoliment. Mon mari disait qu'il y en avait des pires, mais moi je ne trouvais pas cela une bonne excuse pour me parler ainsi.

Finalement, vers le 8 décembre 2005 il commence à travailler et il a l'air plus content. Par contre il commence à sortir avec les gens qui travaillent avec lui qui sont beaucoup plus vieux que lui. Il commence à aller aux danceuses et à aller jouer au poker. Un soir il entre a 6:00hrs AM. Nous lui avons dit que cela était inacceptable et que nous n'étions pas pour tolérer cela. Mais les chicanes escalades et les impolitesses se multiplies. Le 31 décembre 2005, il décide de sortir avec ses amis et nous lui demandons où il va et vers quel heure il croit entré. Il nous réponds que ce n'est pas de nos affaires qu'il a 18 ans et qu'il a le droit de faire ce qu'il veut. Nous lui disons que même s'il a 18 ans, que tant et aussi longtemps qu'il vivra sous notre toit qu'il aura à se conformer à nos règles. Mon mari et moi nous lui redemandons la question, vers quel heure crois tu entrés et il nous répond qu'il ne le sait pas et que peut-être qu'il n'entrera pas du tout. Alors nous lui avons dit où tu nous dit quelques choses de raisonnable où tu nous remets tes clés de maison.

Il nous a alors remis les clés de la maison et il est parti La Veille du Jour de l'An. Il est revenu au bout de 2½semaines en étant très repenti et bien de bonne humeur. Par contre, il avait laissé son emploi et cela sans appeler son employeur, n'avait pas payé ses comptes et il avait laissé son vélo de $1000.00 chez l'employeur.

Nous nous sommes assis avec lui pour trouver un terrain d'entente. Ce qu'il voulait était qu'il fasse ce qu'il voulait. Nous lui avons dit carrément non, qu'il vivait en famille et qu'il y avait des règles pour toute la famille. Nous avons par contre consenti à ce que les heures de sortie soit plus tard ou qu'il puisse découcher à l'occasion. Nous l'avons amené voir son employeur afin qu'il s'explique même si nous savions très bien qu'il avait perdu son emploie. Nous lui disions que c'était de sa responsabilité de faire face à ces gestes et d'aller rencontrer les gens. Par la suite, il a payé ses comptes avec notre aide. La seule chose était qu'il s'était fait voler son beau vélo que nous avions acheté. Nous lui avons donc dit qu'il aurait à s'en réacheter un autre lui même.

En janvier 2006, il retourne au Cégep. Nous lui payons ses cours car il dit vouloir absolument faire bien cette fois. Il doit aller pour s'inscrire mais il ne le fait pas vraiment. Il arrive toujours en retard à l'école. Par contre, il part toujours le matin de chez nous. Je finis par téléphoner au Cégep afin d'avoir la vérité. Mon mari et moi on est furieux, car il nous a menti depuis les trois derniers jours au sujet de l'école. Mon mari finit par aller à l'école avec lui et notre fils est accepté au Cégep par force majeur. Mais il nous dit qu'il veut vraiment faire bien et étudier.

À la fin février, voyant qu'il étudie jamais, nous décidons de communiquer avec ses enseignants afin d'en avoir le coeur net. Nous découvrons qu'il ne va pas à plusieurs de ses cours et ça depuis le début de l'année. Je dis aux enseignants que je vais discuter de la situation avec mon fils et que notre fils va leur revenir là-dessus. Après une discussion ferme, notre fils nous affirme qu'il veut vraiment faire bien cette fois là et qu'il promet de ce reprendre d'ici la fin de l'année. Nous écrivons une lettre aux enseignants en leur faisant part du résultat de notre discussion et les professeurs acceptent de le reprendre sous conditions.

À la fin mars, je recommunique avec l'école et mon fils ne va pas plus à ces cours. Nous sommes très très en colère, car j'avais oublié de vous dire qu'en janvier 2006, nous lui avons acheté une voiture 1994, pour faire ses petits déplacements jusqu'au terminus d'autobus afin que ce soit plus facile pour lui. Par la suite, il devait prendre le bus pour aller à l'école. Nous lui avions dit, que vu que c'était son premier hiver sur la route et vu qu'il ne travaillait pas, que nous étions pour lui donner 15$ par semaine pour son essence et lui payer ses frais de transport pour aller à l'école. La seule condition pour la voiture, était qu'il devait être très poli, être responsable et se chercher un emploi.

La voiture lui fut retiré lorsque nous avons su qu'il avait été dans une piste de ski-doo avec la voiture et suite à cela la transmission à brisé et nous avons dû payer pour la faire remplacer. (La voiture est présentement à vendre) Lorsque nous avons su qu'il n'allait pas à l'école, nous lui avons retiré sa carte de transport que nous lui achetions à tous les mois. Nous lui avons dit: nous t'achetions des cartes pour aller à l'école et non pour aller rencontrer tes amis(es) donc maintenant si tu veux aller voir tes amis tu devras travailler et payer ton transport.

Il avait aussi un cellulaire à notre nom mais dont il payait habituellement les frais d'à chaque mois grâce à de l'argent que je lui avais mis de côté afin qu'il puisse payer ses paiements de voiture et son cellulaire s'il ne travaillait pas. Il a monté un compte de $520 dans les 3 derniers moi et il ne restait plus d'argent. Nous lui avons donc confisqué son cellulaire et nous lui avons dit, qu'il était pour le reprendre lorsque son compte était pour être payé et qu'il était pour changer le cellulaire à son nom à lui.

Tout cela sans vous dire, que plus les choses déboulaient plus il était méchant et très très impoli avec nous.

Il s'est finalement trouvé un emploi à temps partiel vers le 28 mars 2006 et le 8 avril nous l'avons mis à la porte parce que mon mari et moi on n'en pouvait vraiment plus. Il est parti très très faché après nous et il a encore quitté son emploie sans aviser. Nous l'avons rejoint et nous lui avons demandé de bien vouloir prendre ses responsabilités et téléphoner à la gérante. Le même jour qu'il et parti un autre employeur a téléphoné pour lui offrir un emploi. Alors nous lui avons en même temps fait le message.

La première semaine de son départ, il nous téléphonait et il était bien de bonne humeur. Il habitait chez un de ses amis. Il me disait que c'était bien cool dans cette maison car il faisait ce qu'il voulait et à l'heure qu'il le voulait. Il pouvait inviter des amis même la nuit la semaine et que les parents ne disaient absolument rien.

Après avoir parlé avec une travailleuse sociale du CLSC, elle m'a suggéré de téléphoner aux parents afin de voir dans quel genre d'environnement que mon fils était. Chose que j'ai fait et que je regrette au plus haut points. Cette femme est une vraie vipère. Elle m'a demandé comment je pouvais mettre mon enfant dehors. Qu'elle ne ferait même pas cela à son chien. Qu'elle gardait mon fils jusqu'à jeudi car il avait un rendez-vous pour la job que nous lui avions référé. Que chez elle les garçons pouvaient sortir à toutes heures du jour et de la nuit que ce soit la semaine ou la fin de semaine. Qu'il pouvait fûmer du pot dans la maison, arriver en boisson qu'ils étaient des adolescents et que c'était tout à fait normal et qu'il devait expérimenter. Qu'il pouvait amener des "fucks friends" c'est le terme qu'elle a employé avec moi et que mon fils était pour être heureux chez elle puisque chez nous il ne pouvait rien faire de cela. Elle trouvait que des parents comme nous c'était épouvantable. Elle m'a aussi raconté que son autre fils qui allait au Collège privé dans la même année de secondaire que mon fils avait eu de gros problème avec elle et son mari, qu'il s'était fait expulser de l'école, qu'il n'avait pas fini son secondaire 5, mais qu'il travaillait chez Cosco et qu'il attendait un bébé avec une fille de 26 ans et qu'elle trouvait tout cela merveilleux. Il était maintenant responsable. wowwwwwwwww j'étais estomaquée, par contre je ne répondais rien à ses critiques sur notre façon d'élever notre fils car je n'en revenais tout simplement pas et je ne voulais pas non plus qu'elle raconte toutes sortes de choses à mon fils.

Une longue semaine s'écoula et j'étais bien inquiète car je n'avais aucune nouvelles de mon fils et elle m'avait dit qu'elle le mettait à la porte le jeudi d'avant. Lorsque j'ai vu que j'avais reçu du courrier pour mon fils, j'ai téléphoné à cette charmante dame afin de lui demander des nouvelles sur mon fils, s'il habitait toujours avec eux. Et elle était très méchante envers moi. Elle m'a dit de téléphoner à mon fils sur son nouveau cellulaire si je voulais avoir de ses nouvelles et qu'elle était pour garder mon fils chez elle tant et aussi longtemps qu'il aurait des problèmes avec nous comme parents.

J'ai donc téléphoné à mon fils, il était pas si pire mais je voyais qu'il avait quelque chose dans son parler. Il m'a retéléphoné lorsqu'il a été seul sans ses amis et il était gentil. Je lui ai dis que j'étais contente qu'il se soit trouvé un emploi et que s'il était heureux que nous ne demandions pas mieux pour lui. Je lui ai demandé de nous donner des nouvelles de temps à autres afin que je ne sois pas trop inquiète. Le lendemain matin il me téléphone en hurlant après moi et en sacrant en me disant tu as encore téléphoné à la mère à mon ami. Je lui disais calme toi, calme toi, laisse moi parler, mais il continuait de crier.

Je l'ai rappelé au bout ½hrs en lui disant de me laissé parler. Je lui ai dit que oui effectivement j'avais téléphoné à sa mère car elle m'avait dit la première fois qu'elle était pour te mettre dehors et lorsque j'ai vu que tu ne téléphonais plus, j'étais inquiète et j'ai voulu vérifier si tu étais correct. Je lui ai dit que j'avais beaucoup de chose à lui dire et que lorsqu'il était pour être seul que j'aimerais lui parler des conversations que j'avais eu avec cette femme.

Il m'a rappeler et je lui ai raconté ce que cette femme m'avait dit et que ni son père ni moi on comprennait pourquoi cette dame nous parlait de la sorte. Il nous a dit qu'il s'en foutait et qu'il s'était refait une nouvelle vie et qu'il ne voulait tout simplement pas qu'on l'achale. Il a continué à faire l'insolant.

Mon mari l'a par la suite téléphoné pour lui dire de ne pas se laisser manipuler par la situation. Qu'il était présent lorsque je parlais avec cette femme et qu'il trouvait ces propos d'un très grand manque de classe. Mon fils lui a répondu je sais qu'ils sont comme cela mais ça ne me dérange pas car c'est cool on fait ce qu'on veut.

Le jour suivant je lui ai dit qu'il avait du courrier et de venir le chercher mais il était avec ses amis et il m'insultait et me disait des méchancetés.
Alors j'ai fini par lui dire. Parfait mon fils, tu viens de marquer le point final, tu faisais ta vie comme tu l'entends et nous étions bien heureux pour toi. Tu n'avais pas à continuer à nous insulter de la sorte. Maintenant trouve une adresse oùje dois envoyer ton courrier puisque cette femme ne veut pas que tu reçoives ton courrier chez elle. Fais nous savoir où l'envoyer et nous on ne te téléphonera plus jamais. Tu as maintenant l'entière paix.

Le soir même il est venu chercher son courrier. Il est venu avec ses amis. Il n'a même pas entré dans la maison, il n'a même pas dit bonjour à ses soeurs, ni à son père, ni à moi. Il ne nous a même pas regardé dans les yeux. Il était simplement bête. Mon mari lui a remit son courrier et il est parti sans même nous dire bonsoir. Moi si j'avais été à la place de mon mari, je lui aurais écoute mon fils si tu veux avoir cet air là avec nous, ne reviens même plus ici. Si tu n'est pas capable de dire bonjour à ta famille lorsque tu viens sonné et bien retourne toi en et tu reviendras lorsque tu seras capable d'avoir du respect pour nous. Mais mon mari est resté tellement surpris et avec tellement de peine, qu'il ne pouvait pas parler. Mon mari est un doux et mon fils le sait très bien. Il sait qu'il peut dire et faire plein de chose et que mon mari ne réagit pas sur le coup. Moi par contre j'ai toujours été la plus autoritaire et je tenais mon bout et je lui faisais assumer les conséquences de ces gestes.

Aujourd'hui c'est beaucoup à moi qu'il en veut. Il dit que si je n'étais pas là que tout irait bien. Que c'est moi qui ne veut pas qu'il fasse rien, que son père s'en fout, que son père le laisserait faire si je n'étais pas là car son père ne veut pas s'astiner. Il a à quelque part raison. Mon mari a beaucoup de difficulté à mettre ses limites. Il se fit beaucoup sur moi. La seule chose qu'il dit lorsqu'il y a un conflit est qu'il va le mettre dehors et c'est tout.

En tout cas j'ai beaucoup de difficulté à vivre avec tout cela, je pleure beaucoup car je l'aime beaucoup mon fils, il est quand même un très bon garçon. Mais pour moi le respect est très important. Qu'il n'était pas d'accord avec nous c'est correct j'acceptais qu'il argumente, mais qu'il sacre et qu'il me traite de folle, cela non, je n'accepterais jamais ça dans ma maison. Si je suis folle, il doit aller resté ailleurs point à la ligne.

Pouvez-vous m'aider à voir un peu plus claire et à m'aider à m'enlever cette maudite culpabilité qui me suit à chaque moment de la journée. Cette lettre est très longue et je m'en excuse, mais j'avais vraiment besoin d'écrire tout pour alléger mon coeur et mon âme. J'ai beaucoup de difficulté avec le rejet. Je suis une enfant adoptée et depuis mon enfance que j'ai de la difficulté avec l'abandon et le rejet. J'ai eu de très très bon parents adoptifs par contre j'ai perdu ma mère il y a 6 ans et je trouve cela très difficile qu'elle ne soit plus là pour me donner de bons conseils.

Merci de votre temps et de votre générosité

Sassa :cry: :!: