Suis-je la seule ?

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rompre le cercle vicieux

#26 Posté le par DCF__4237

Effectivement, comment s'intégrer tout en restant soi-même. D'un côté, ont souhaitent réellement s'integrer mais d'un autre côté, on ne veut pas perdre notre libre arbitre.
J'ai travaillé 3 mois au Quick (au grill), où j'ai pu vivre le paroxisme de la bétise humaine (à la sauce Long Chicken ). Une véritable petite usine à fomater les esprits à l'américaine (et pourtant Quick, c'est français). Tous les nouveaux avaient le droit à 1 moi minimum de cauchemar (période d'essai oblige), où l'on vous traitait comme du bétail, les tâches les plus pénibles étaient pour vous, tout le monde avait le droit de vous crier dessus etc...J'ai souffert énormement tout en comprenant leur petit manège. En fait, la méthode Quick, c'est : L'ancien bisuté devient le futur bisuteur, avec d'autant plus de vigueur qu'il a lui-même été vigoureusement bisuté.

Mais le peu que j'y suis resté, j'ai un peu cassé le moule, et me suis refusé à toute brimade sur les nouveaux, au contraire, je les soutenais et les prévenait de ce qui allait leur tomber dessus. Ca embètait bien les chefs, ça tournait plus comme ils voulaient. Et puis je suis parti quand même rapidement, l'ambiance devenait trop pénible.

Si on veut vivre un peu, il faut un minimum s'integrer tout de même. Il faut faire un compromis et donc quelques sacrifices à la superficialité ambiante.

Tu disais : "Je ne veux pas parachever la tâche de démolition"
C'est vrai qu'on a tendance à s'infliger soi-même ses punitions (au centuple souvent). Même quand aucun élèment exterieur ne nous cause de tort, on s'en invente.

Tu parlais de la mode. Cette succession ultra-rapide de tendances vestimentaires, des musiques à écouter, des façons de penser... C'est pour moi la preuve même de l'instabilité de la société.
Décrier ce qu'on a adoré la veille, moi, c'est pas mon truc !
Personnellement, j'ai pas aimé "la haine" ou autre film violent du même genre.. je suis has-been, je sais !mais ça me déplait pas d'être has-been en ce moment.

En ce qui concerne le collège, il faut avoir à l'esprit qu'à cet âge là, l'enfant est en pleine recherche d'identité. Et cette identité, ce sont ses camarades qui la lui fournissent. Ca explique aussi l'interêt que portent les adolescent à la mode, aux chanteurs, aux acteurs.. sources de references et d'identification.

Le problème actuel, c'est que pas mal de personnes en veillissant gardent cet état d'esprit (assez puéril).

Les rapports que tu as eu avec ta mère, là, je crois qu'il y a problème. Peut-être un fond de jalousie de sa part ? Pour ma soeur ça été du même genre, elle travaillait très bien, mais c'était jamais assez pour les parents. Ma mère était plutôt jalouse de ma soeur, elle l'empèchait de sortir etc....Et le résultat est là, ma soeur est très timide.

Tu dis "rater ta vie, alors que tous ceux qui t'ont fait du mal poursuivent tranquillement leur petit bonhomme de chemin " : Et non,y a pas de justice célèste ! Les bourreaux vivent bien tranquille et continuent sûrement leur oeuvre de destruction. Mais je préfère les oublier et tenter de canaliser ce qui me reste d'energie pour me réparer psychologiquement.

Tu as un petit ami, ça c'est positif ! Mais attention à ne pas fonder tous tes espoirs de bonheur en lui. Surtout s'il n'a pas connu lui-même quelques déboires et n'est pas capable de comprendre ta situation : il peut rapidement trouver cette relation à sens-unique et étouffante.

Pour finir,je pense qu'il est indispensable de se connaître soi-même avant de pouvoir connaître les autre. Seule façon d'appréhender réellement la nature de l'autre et non pas la projection qu'on s'en fait. C'est un peu ésotérique à première vue, mais je crois qu'il y a du vrai !

Pascal (j'espère que je ne t'ai pas trop endormi avec toute cette psychologie de bazar)

oui mais

#25 Posté le par DCF__3027
est ce que vous vous comporte pas pareille que les personne que vous decrivé ?
vous parle de rejet !
est ce que vous ne les rejete pas d une certainne magniere parceque il ne pense pas comme vous ?
je pense que vous faite pareille mes ces d une autre façon ,bien sur vous est plus tolerant et polie que eux .
mes ont les rejetes et eux ils font pareille que nous ils on une hainne contre nous et nous pareille .
quand pense vous

bien oui

#24 Posté le par DCF__3027
sens doute quelle a regete sur toi ce quelle avais perdu et c etais bien trop lourd a porté pour toi ,deux reussite ,celle de ta mere et toi celle dont toi tu aurais voulu et que tu a refoulé .
moi mon pere aurais voulu que l on devienne fort et que reussis une vie familliale et professionel .
travaille ,avoir une famille et bien sur la femme qui lui plaisais ,bien sur ça ces pas passe comme ça .
mon frere a 36 ans et il a eu ça premiere copine depuis 6 mois et il sais lançé dans la vie afective et de couple .
moi j ais personne et j ais ete longtemp au chaumage alor pour le pere il est dessus d un cote mes heureux de l autre car il a moi encor .
mon pere il est tres gentil pres a rendre service mes il n a jamais fait voir sont affection seulement par achete des chose qui nous plaise ,surtout friandise .
ma mere elle a ete freinné par mon pere ,elle ne sortais jamais ,ma mere si tu veux ses une mere de femme de maison vois tu .
bise

il y a des choses qui passent mal

#23 Posté le par DCF__0475
En fait ma mère a été très déçue par la vie qu'elle a eue. C'était une personne brillante qui a abandonné ses études sur un coup de tête alors qu'elle avait d'excellentes potentialités. Elle s'est mariée très jeune (19 ans) et à 21 ans elle avait déjà 2 enfants, elle a dû arrêter de travailler. Je crois qu'elle a dû renoncer à un tas de choses. Elle pensait que j'allais réussir pour elle, que j'aurais la réussite intellectuelle et sociale dont elle avait rêvé, mais elle avait compris l'enjeu trop tard. Elle espérait que je ne ferais pas la même erreur. Je l'ai faite, mais contre ma volonté. J'ai compris que je gâchais tout, mais je ne pouvais rien y faire, j'étais beaucoup trop enfoncée dans tous mes problèmes. Alors j'ai du mal à concevoir qu'elle m'ait laissé couler sans rien faire, alors qu'elle me voyait dépérir psychologiquement. Si elle m'avait aidée, je n'en serais peut-être pas là.

c'est bien ça le problème

#22 Posté le par DCF__0475
Lorsqu'on doit parler en public, on passe pour des imbéciles, alors qu'on aurait certainement des choses intelligentes à dire. Et les autres ne le comprennent pas, ils s'arrêtent aux apparences. Au travail, j'avais un chef qui me prenait pour une conne parce que j'étais très mal à l'aise avec lui. Il m'a très vite prise en grippe et s'amusait à m'humilier devant mes collègues. Il disait à tout le monde que j'étais complètement stupide et qu'à la première occasion il allait me faire virer. Je suis quand même restée jusqu'à la fin du contrat, mais j'ai fini sur les genoux, bourrée d'antidépresseurs, je dormais très mal, je ne digérais presque plus rien. Un mois de plus et je serais tombée sérieusement malade. On a beau être habitué aux brimades, elles font toujours aussi mal.

moi aussi

#21 Posté le par DCF__3027
c etais l horeure de passe en oral
un jour je me souviens en 6 eme je devais reçité une poesie que je savais par coeur et bien j avais tellement la trouille que j avais dit que je ne savais pas et que je l avais pas aprise j ais eu un 0 a cause de cette peur .
pourtent j etais asse fort en resitation a l ecole .
bye

Les oraux ? L'horreur !!!!

#20 Posté le par DCF__0475

Moi aussi j'ai des souvenirs atroces à propos des lamentables prestations orales que je me suis vue obligée de fournir. Je rougissais, je bafouillais, je me mettais un peu à dire n'importe quoi. J'avais la gorge tellement crispée que les mots avaient du mal à passer. Tout le monde me regardait, et n'attendait qu'une chose : que je me plante ! Et après, c'était parti pour la cascade de rires inextinguibles. Je crois que leurs rires, je les entends encore aujourd'hui. Mais il y a surtout le souvenir de cette honte brûlante qui ne me quittait presque jamais, je crois que cela ne s'oublie pas, en fait. Parfois, même, le prof s'y mettait aussi, à se payer ma tête et à me trouver comique. C'est pourquoi mes notes à l'oral laissaient à désirer, pour avoir une bonne moyenne en anglais, il me fallait des 17 à l'écrit pour les compenser (alors que le soir je n'arrivais jamais à me mettre aux révisions).

L'année la plus difficile du lycée, c'était la seconde. Scolairement, j'avais de bonnes notes, mais j'étais sur la corde raide. L'épuisement et la dépression me menaçaient. En plus, cette année-là, j'ai eu des problèmes de poids car le stress me faisait trop manger, surtout des aliments sucrés. Alors pour les moqueries, c'était fameux, pour les insultes aussi. Moi aussi on m'a fait des propositions juste pour se f..tre de moi. D'autres, plus francs, disaient qu'ils préféraient se tuer plutôt de sortir avec un "gros thon" comme moi. On me trouvait complètement demeurée, et certains se demandaient ouvertement comment ça se faisait qu'une fille aussi gourde que moi pouvait avoir des notes meilleures que les leurs. Le supplice, pour moi, c'était également les heures de sport, lorsque personne ne veut de toi dans son équipe sauf sous la menace et que tout le monde rigole quand tu n'arrives pas à faire quelque chose. Je ne peux pas décrire le soulagement que je ressentais, le soir, lorsque je pouvais enfin rentrer chez moi ! Et les vacances, n'en parlons pas, le paradis !!! Lorsque j'y repense, je ne sais même pas comment j'ai fait pour supporter ça pendant des années. Si je rencontrais l'adolescente que j'étais à 16 ans, je crois que je la féliciterais pour son courage. Maintenant, je ne pourrais plus. D'ailleurs j'ai tout lâché, et je végète lamentablement, en attendant je ne sais trop quoi...

Pour mon intelligence, je ne sais pas. J'étais obligée de réussir, car je subissais beaucoup de pressions de la part de ma mère depuis toute petite. J'avais l'habitude d'assurer tout en ayant des problèmes jusque par dessus la tête, mais comme tu vois, on ne tient pas éternellement. Bon, sans doute que sans ces capacités, je me serais effondrée complètement et plus tôt. J'ai réussi à limiter la casse, mais maintenant, les conséquences sont les mêmes. Jusqu'en première, j'avais la chance de bien comprendre les cours, et de les retenir avec un minimum de révisions (10 mn le matin avant l'interro parfois, de la folie !), mais en première, alors là...fatigue, dépression, ras-le-bol...esprit engourdi et brumeux, allures de zombi, mémoire fuyante, perpétuelle envie de mourir. Difficile de réussir ainsi. En plus ma mère m'accusait de tout flanquer en l'air exprès. Elle a beaucoup attendu de moi et ne supportait pas de voir que ses espérances ne se concrétiseraient jamais. Elle disait qu'un jour je paierai cher ma négligence, qu'à ma place elle aurait honte,etc...Mais je ne sais pas si elle aurait fait mieux.

Comment sais-tu que j'ai de grandes ressources intérieures ? Et dans ce cas comment les exploiter ? Ma psy m'a dit "vous ne savez pas comment utiliser votre outil intellectuel pour être heureuse et réussir votre existence". Hélas non. Je ne sais l'utiliser que pour me torturer l'esprit. Je crois que la colère que j'aurais dû éprouver contre ceux qui m'ont humiliée, je la retourne contre moi. Je m'interdis d'être heureuse après qu'eux me l'aient interdit.

Pou le QE, tu ne crois pas si bien dire. J'ai fait un genre de test un jour (bon, ce n'est pas mathématique et logique comme le QI alors c'est purement indicatif) et si comme pour le QI on prend pour moyenne 100, j'ai obtenu 65, ou quelque chose dans ce genre-là. Pas brillant, en effet. La gestion de mes émotions me pose problème (quand je ne les refoule pas carrément). Un jour j'ai aussi fait un test (je suis un peu obsédée par les tests, car je me pose tout le temps des questions concernant mes capacités) concernant les aspects théoriques de l'intelligence émotionnelle (ce qu'il "faudrait" faire pour bien vivre ses émotions et ses relations) et j'ai ontenu des résultats au dessus de la moyenne. Comme d'habitude, je sais ce qu'il faudrait faire, mais je ne parviens pas à le faire. Là est le problème...

pardonne a ta mere

#19 Posté le par DCF__3027
pourquoi tu pardonne pas a ta mere .
essais de cherche ,quelle ete la vie de ta mere ,car si est ces conduit comme ça avec toi ces parceque elle a ete blaissé dans ça vie .