Suis-je la seule ?

Publié le

Anciens messages (page 3)

bonjour Sidonie

#18 Posté le par DCF__0475
C'est vrai que venant d'une personne qui dit nous avoir en amitié, c'est encore bien pire : on lui fait confiance et puis elle nous poignarde dans le dos. Ca m'est arrivé quelquefois aussi, mais j'avais bien plus d'ennemis que d'amis (de leur part, au moins, je savais à quoi m'en tenir !). J'étais toujours en train de me casser la tête pour trouver une stratégie me permettant au maximum d'éviter ces gens-là : comment ne pas les rencontrer en récréation, ne pas les croiser dans les couloirs, ne pas rentrer ou sortir en même temps qu'eux, etc...car s'ils me coinçaient, c'était l'humiliation publique garantie. Un jour sans moqueries, c'était un jour de chance et de bonheur. C'est dire à quoi ils m'ont réduite. Ma mère ne pouvait pas ne pas voir que je souffrais, mais elle n'a rien fait, elle n'a même pas essayé de me remonter le moral. Au contraire, elle trouvait que je le méritais, elle me disait que je n'avais qu'à être moins bizarre et ne pas me conduire comme une gourde. (alors que si j'étais ainsi, c'était tout de même pas mal de sa faute. Lorsque j'étais enfant, elle me forçait à rester à la maison, je n'avais pas le droit de faire des activités en groupe). Mon père travaillait trop pour se rendre compte de quelque chose et mes frères, qui ont 8 ans de plus que moi, avaient d'autres chats à fouetter. Je devais me débrouiller toute seule pour tenir le coup.

Moi aussi mon passé me paralyse. Je ne fais pas d'attaque de panique, mais je ressens quasiment en permanence une peur sourde, sournoise, dont je ne parviens pas à définir l'origine exacte, et je souffre de dépression chronique depuis des années. Je n'aime pas sortir de chez moi. Depuis quelques mois j'ai un ami avec lequel je sors un peu, mais avant j'étais complètement isolée. Je suis plus ou moins dégoûtée des relations sociales, et désabusée de presque tout. Je suis en train de rater ma vie de façon irrémédiable, alors que tous ceux qui m'ont fait du mal poursuivent tranquillement leur petit bonhomme de chemin (ou plutôt leur chemin de petit bonhomme ? )

Aimais-tu le domaine dans lequel tu as étudié ? Penses-tu que tu pourrais reprendre et le supporter ?

conformisme

#17 Posté le par DCF__0475

Bonjour Pascal,

Eh bien, pour quelqu'un qui affirme ne pas être très intelligent, tu réfléchis beaucoup, tout de même !! Je pense que tu as tort de dire cela, tu l'es bien plus que pas mal de personnes que j'ai vues qui se vantaient de l'être, qui enrobaient leurs propos de jargon indigeste pour faire "intello" mais qui au fond raisonnaient creux. Je trouve ce que tu dis très pertinent. Tu as raison de ne pas vouloir être un mouton, même si le prix à payer est parfois élevé. Ceux qui le sont sont vraiment trop graves !! J'ai toujours été un peu marginale, moi aussi, depuis mon enfance : c'est à la fois pour moi un boulet à traîner et un sujet de fierté et de revendication. Quelquefois je suis satisfaite de me sentir différente, d'autres fois je me dis que cette différence est comme une malédiction. Quoi qu'il en soit, elle est là, et je préfère en faire mon parti que d'en avoir honte. De moi-même, j'espère autre chose que du mépris, car j'estime que les autres m'en ont assez opposé. Je ne veux pas parachever la tâche de démolition.

Cette impression de recherche du conformisme extrême, d'embrigadement dans la masse au détriment des particularités individuelles, voire même de surenchère dans la bêtise, c'est l'impression que m'ont donnée mes anciens camarades de lycée et de fac. Si les impératifs de la mode avaient décrété que le must, c'était de sauter par la fenêtre pour se retrouver à l'hôpital pour s'en vanter par la suite, je suis sûre que la plupart auraient été bien capable de le faire sans trop se poser de questions. Et les quelques individus raisonnables qui auraient déclaré que c'est idiot se seraient illico retrouvés en quarantaine. Bon, j'exagère un peu, mais pas de beaucoup, à mon avis. Cela, c'était il y a 10 ans, et aujourd'hui, ça ne s'arrange guère !! C'est sûr qu'avec des émissions dans ce genre-là comme modèle...C'est vrai que pour ceux qui la regardent d'un oeil critique, ça peut être instructif. J'ai même lu (je ne sais plus où exactement) qu'elle valait bien une expérience de psychologie comportementale, l'audimat en plus.

En tout cas, on y voit que s'il faut un bouc émissaire, il est rapidement désigné. Pour moi, en 6ème, les ennuis ont commencé au bout d'environ une semaine ou deux, le temps de s'apercevoir que je ne raisonnais pas comme tout le monde. Et à 11 ans, c'est difficile de savoir comment réagir dans une telle situation. On se laisse faire, on coule, et c'est la surenchère. Et bien sûr les moutons de Panurge qui voient qu'on tape sur quelqu'un à bras raccourcis n'ont pas besoin de justification pour s'y mettre aussi. Plusieurs de ces personnes qui s'en prenaient à moi n'étaient pas de ma classe et ne me connaissaient que de vue, ils ne savaient rien de moi à part que "celle-là, on a le droit de lui en faire baver. De toute façon, tout le monde le fait, alors sûrement que c'est une conne et qu'elle le mérite. En plus t'as vu la tronche qu'elle a ?"...Bref, une sale période. Et dire que c'étaient censées être les meilleures années de ma vie...

étude sur loft story

#16 Posté le par DCF__4237

En relisant ton message Cléophée, ça me sucite les mêmes réactions. En effet, cette petite émission est riche sur le plan comportement humain. J'ai vécu la mésaventure de David comme la mienne. Les réactions stéréotypées des autres à son égard on été strictement les mêmes que celles que j'ai pu subir. Le gas qui rentre pas dans le moule, qui aime la simplicité, est rapidement rejeté du groupe et l'on s'en moque. C'est le principe du groupe où personne ne veut s'en sentir exclus, et se surpasse dans la bétise pour y rester (jusqu'à participer aux jeux les plus navrants qui soient). Les soumis,en manque de reconnaissance, vont alors bien plus loin dans la bétise que les dominant eux-même. C'est classique, et il faut avoir fait un minimum le point sur soi pour rompre ce genre de shémas. Ce qui n'est pas le but de cette émission, audiance oblige.
Ce shéma, on le retrouve à l'école,au collège,au Lycée,et même au travail. Mais moi, je préfère être un dissident permanente sujet à l'exlusion qu'un mouton bien docile (je suis au moins en accord avec mes convictions).

Pascal

un fort potentiel mis en échec

#15 Posté le par DCF__4799

En parlant d'insultes sexuelles, bien qu'étant un homme j'ai eu le droit à pas mal de brimades de la part de filles,car j'étais vraiment pas très dégourdi en la matière(ça a pas trop changé faut dire!). Je ne parlais pas de ce genre de chose, je ne riais pas aux blagues "en dessous de la ceinture" de mes camarades etc...(j'ai eu une éducation assez castratrice de la part de mes parents). Je l'ai très mal vécu, ça ma humilié, surtout venant de la part des filles, domaine où j'étais particulièrement vulnérable. Y même une fille qui m'a proposée de sortir avec elle rien que pour se foutre de moi !
Tu parlais de phobie scolaire, Cléophée, moi aussi je l'ai eu, j'étais plutôt un élève passable, surtout dans les matières orales Anglais etc... où il fallait lire des textes devant tout le monde, j'étais tellement stressé que je comprenais strictement rien aux questions en anglais de la prof. Le pire, c'est que les profs ont tendance à s'acharner sur vous dans ces moments là, tout le monde vous regarde et vous passez pour un simple d'esprit (Mais bon, j'ai l'habitude).

Tu avais de bonnes notes en philo, Français, Anglais sans trop travailler, c'est la preuve que tu es intelligente ! (je peux pas en dire autant)

En fait, l'intelligence, c'est le QI(quotient intellectuel) et le QE(quotient émotionnel). Tu as un très fort QI mais un QE moyen qui bloque l'expression de ton QI (exemple, le prof te pose une question dont tu connais la réponse (QI fort), mais sous l'effet du stress, ton esprit s'embrouille(QE faible)). Y a des tas de personnes a fort potentiel comme toi, mais inhibées par leurs émotions, quel dommage !

Ta vie n'est pas définitivement ratée,comme tu dis, tu as au contraire d'énormes ressources interieures mais que tu n'exploites pas (ça se sent tout de suite). Ta sensibilité est un atout, y a des gens qui comprendront trop tard ce qu'est vraiment la vie et regretteront leur superficialité passée.

Tu auras le droit au bonheur si tu sait ouvrir tes yeux et choisir les bonnes personnes qui feront ta vie.

Pascal

a vrai dire

#14 Posté le par DCF__0475
Justement, ceux de Loft Story me rappellent bien les gens débiles que j'ai dû subir au lycée. Je ne peux pas les voir en peinture.

la dégringolade

#13 Posté le par DCF__0475

Bonjour Pascal,

Je préfère ne pas citer toutes les moqueries et les insultes auxquelles j'ai eu droit, car ce serait trop long et assez choquant. En tout cas, ça ne volait pas très haut, c'est le moins que l'on puisse dire. J'ai même eu droit à des insultes sexuelles du genre le plus dégoûtant. J'ai tenu ainsi pas mal d'années, bien trop en tout cas. A 17 ans, je n'avais pas un seul ami, j'étais bardée de défenses, tout m'indifférait, vu de ma forteresse. J'étais très déprimée et épuisée au dernier degré. Mes notes ont commencé à chuter au cours de mon année de première, car j'ai développé un genre de phobie scolaire : je ne pouvais plus faire mes devoirs, penser au lycée me rendait malade. J'ai dû m'arranger pour avoir mon bac en ne travaillant pratiquement pas pendant 2 ans. Je l'ai eu de justesse, grâce à certaines matières où j'avais la chance de réussir sans fournir de travail personnel (français, philo, anglais, biologie surtout) pour compenser celles où les lacunes se sont accumulées (maths et physique principalement, ou il est difficile de réussir si on ne parvient pas à apprendre). Avant cela, j'étais considérée comme excellente élève (un peu trop au goût de certains, c'était bien tentant pour eux de me détruire psychologiquement, une proie idéale, exprès faite pour cela! Bref "l'homme" à abattre). A partir du moment où mes notes ont commencé à baisser, en plus, ma mère m'a prise en grippe, car elle était très exigente sur ce plan et elle avait l'habitude que sa petite fille chérie tienne une position de tête de classe. Elle considérait cela comme un dû, elle ne se rendait pas compte des efforts que cela me demandait. Bref, je ne me suis jamais trop remise de cet échec. Mais j'ai compris que de toute manière une réussite ne m'aurait rien rapporté de plus, car en raison de mes problèmes relationnels, je n'aurais jamais pu assumer une position sociale correspondante.

A la fac j'avais un petit groupe d'amis, mais après la mort de ma mère ils m'ont lâchée, car j'étais dépressive et ils ne le supportaient pas.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, j'assume très mal. J'ai l'impression que ma vie est définitivement ratée, et que je n'aurai jamais droit au bonheur, surtout dans le domaine sentimental. Je dois toujours en payer le prix. Jamais je n'ai compris l'erreur que j'ai faite au départ pour qu'on me déteste autant.(tout a commencé sans prévenir, à 11 ans, je ne m'y attendais pas du tout).

L'art de l'esquive

#12 Posté le par DCF__4237

Ma courte vie étudiante, oups !, ça été du même genre que toi, Cleophée, au début on se dit que c'est une nouvelle vie qui commence, on fait des efforts, mais la phobie revient au galop. A la fac,en fait, on est encore plus isolé car il n'y a pas de classe fixe, que des cours magistraux en amphi où l'on est noyé dans la masse. J'ai même pas essayé de m'integrer, peine perdue, je me contentais d'arriver pile à l'heure ou même légèrement en retard pour ne pas à avoir à rester 10 mn seul assis devant ma feuille sous les regards de 300 personnes derrière moi. Je revenais le soir complètement épuisé physiquement et psychologiquement. Personnellement, quand je suis sous le regard des autres, je suis à 10% de mes capacités..... et 2+2 devient pour moi un exercice insurmontable (j'exagère à peine) et après 2 ou 3 passages au tableau infructeux on passe rapidement aux yeux des gens pour un simplet.

Un peu comme toi avant Cléophée, j'ai toujours l'impression, quand je suis dans la rue, qu'il y a quelqu'un à la terrasse d'un café qui se moque de moi, ça tient de l'enfance ça (on s'est suffisament moqué de moi pour que j'ai tendance à voir des moqueurs partout). Le pire, c'était quand ma soeur me forçait à la suivre dans les boutiques de vétements....comme situation phobogène on fait pas mieux, j'essayait tant bien que mal de me fondre dans le décore, en vain. Essayer les vétements, avec les marchandes qui vous intimident etc....

Mais mon souvenir le plus pénible, c'était au lycée quand j'ai entendu parler une fille(que je trouvais jolie) à sa voisine sur moi : "celui là, on a l'impression qu'il attend que la neige tombe". Petite reflexion cinglante qui me hante encore aujourd'hui.


Pascal

vie d'étudiante

#11 Posté le par DCF__0176

Bonjour Cleophée,

J'ai moi aussi, après une adolescence marquée par les moqueries dont beaucoup venaient d'une personne se disant être mon amie, mal vécu la vie d'étudiante même sans les brimades : je sentais ma tête "exploser" face au passé qui y refaisait surface : ces mauvais souvenirs que j'avais tant essayé d'étouffer, se traduisaient par des attaques de paniques, ... De nouveaux troubles anxieux sont alors apparus, en même temps que la dépression, et j'ai dû interrompre mes études (que je n'ai d'ailleurs toujours pas reprises). C'est à ce moment, que comme toi, je me suis enfermée chez moi (pas chez ma famille). Aujourd'hui, je suis toujours enfermée.

Sidonie

salut

#10 Posté le par DCF__3027
c est parceque tes parent ton freiné que tu est devenue neutre a la vie .
tu a apris ou tu est plus sensible que les autres
et loftory comme tu dis ces ce qui dise du mal des autres qui son resté ,je crois que c est david lui qui est parti de lui meme il s emerdais dedans ,les potins des autres ces pas tres constructif ,ça veux dir que ces meme des nouilles oui et ces eux qui on reussis dans la ces fou non .

il fait pas bon d'être phobique à notre époque

#9 Posté le par DCF__4237

C'est sûre que pour un phobique c'est un calvaire d'avoir des amis "normaux". Des amis qui peuvent difficilement comprendre quoi que ce soit. Et on fait plutôt peur, avec notre pessimisme permanent, on peut comprendre qu'ils fuient. Surtout quand on est enfant, on est pas bien malin, celui qui n'est pas dans la norme, on s'en moque..Je pense qu'il faut avoir fait un minimum le tour de sa psychée pour comprendre ce que peut vivre un phobique social au quotidien et pouvoir l'aider. Mais dans la société actuelle ou tout va vite, ou tout doit être performant, optimisé, parfait, on se passe volontiers de ce genre de personne, qui represente justement ce qui nous fait horreur en nous, notre faiblesse latente. Un petit parallèle, pour ceux qui regardent loft story, on peut remarquer qu'à l'entrée dans le loft, les individus hors normes ont immédiatement été mis à l'écart....... Notament David et Philippe, pour ceux qui suivent. Puis les railleries ont vite suivies, c'est comme ça la vie en société. Ce genre de situation, j'ai connu, le gas à qui on ne parle pas c'était moi.

Comme toi Cléophée, c'est à l'école que j'ai découvert ma différence. Une différence renforcée par des parents rigides qui ne me laissaient rien faire, pas de sorties etc......Du coup, j'ai eu le droit aux moqueries, aux brimades, au collège puis au lycée où j'ai pas mal été humilié.Persuadé que j'étais un moins que rien pendant toute mon enfance,c'est difficile de recoller les morceaux aujourd'hui. On efface pas son enfance comme celà. Pour couronner le tout, je me fait agresser à 3 reprises dans le train, aujourd'hui, la coupe est bien pleine en espèrant que ça s'arrête là. Et j'en oubli tellement j'ai vécu d'évenements négatifs dans ma vie. D'ailleurs quand je vais voir l'assistante sociale et que je raconte mes problèmes, elle a le droit à chaque fois à un roman feuilleton. Ca doit être un peu pareil pour tous les phobiques.

Pascal


j'étais ainsi adolescente

#8 Posté le par DCF__0475

Bonjour,

J'ai souffert de phobie sociale durant mon adolescence, suite à plusieurs années de moqueries de la part de mes camarades. J'ai eu une enfance surprotégée, et j'ai grandi un peu en vase clos, ce qui fait que je n'avais pas les mêmes opinions, les mêmes idées, les mêmes intérêts, etc...que les autres. Pour eux, j'étais une extraterrestre, d'où rejet, moqueries, humiliations, etc...J'ai subi cela intensivement de l'âge de 11 ans à celui de 16 ans. Ensuite les brimades ont diminué, mais le mal était fait. Je n'osais plus sortir de chez moi, dès que j'y étais obligée, je me sentais mal, j'anticipais la catastrophe. J'avais l'impression que tout le monde m'observait en permanence, attendant la moindre erreur de ma part pour m'humilier publiquement. Dans un groupe, j'étais l'invisible, jamais je ne prenais la parole, je faisais de mon mieux pour me faire oublier, car j'estimais que pour moi, c'était la meilleure des choses à faire. Après mes études (ratées, malheureusement, à la fois à cause du décès de ma mère et de ce stress continuel), je suis restée enfermée chez moi une année entière. Puis j'ai entamé une thérapie pour essayer de me sortir de là. Maintenant, je vais tout de même mieux. Je peux sortir dans la rue sans malaise, je n'ai plus peur qu'on cherche à se moquer de moi ou à m'humilier. Mais ma peur demeure, atténuée mais bien présente. Ce n'est tout de même que chez moi que je me sens vraiment protégée. Je continue à me sentir très mal à l'aise dans le milieu professionnel, car j'ai subi 2 ans de harcèlement moral, et à présent, je n'arrive plus à trouver la force d'y retourner. Je suis au chômage depuis bientôt un an. Je me dis qu'il faudrait vraiment que je fasse quelque chose, mais je n'arrive pas à en trouver le courage. Je me sens vraiment coincée, car je sais que pour des gens méchants et sadiques, je constitue en quelque sorte la victime idéale, car j'ai du mal à me faire respecter.

Je n'ai jamais réussi à faire semblant d'être forte, j'ai toujours dû me montrer telle que je suis : vulnérable, bien trop.

Cléo.

Faire semblant

#7 Posté le par DCF__0176
Faire semblant d'être bien, jouer un rôle, c'est ce que j'ai fait durant mon enfance et toute mon adolescence. Même devant ma famille, je faisais tout pour montrer le visage d'une enfant sûre d'elle même et bien dans sa peau.
Jusqu'au jour où je n'ai plus réussi à jouer la comédie ...

Re

#6 Posté le par DCF__0176
C'est vrai, je pense aussi que les autres nous font voir une image de nous-mêmes qui n'est pas forcément celle que nous aimerions voir, qu'ils aient tort ou raison.

Je marche comme ça aussi !

#5 Posté le par DCF__4237

Effectivement, s'il y a bien quelque chose qui m'angoisse, c'est de décevoir les autres, surtout ami, quelqu'un qui vous reflète votre image en permanence. Surtout quand on essai de cacher sa phobie social et qu'on joue un rôle, on a toujours peur d'être plus ou moins démasqué. Mais que d'efforts pour jouer son rôle. Personnellement, j'ai démenagé donc j'ai plus aucun ami (j'en avais très peu), et j'ai plus trop envie de jouer un rôle, le rôle d'une personne bien dans sa peau.....du coup, pour trouver des amis, c'est bigrement dur. Le pire, c'est que je deteste le foot et les voitures, donc j'ai plus qu'à me parler à moi même. Mes anciens amis, j'ose même pas les recontacter, ils ont un métier etc...moi, je suis au chômage avec ma phobie, c'est pas glorieux, j'en ai honte.......Même avec d'autre phobiques, j'ai peur de pas être à la hauteur. Le peut que j'ai travaillé, j'étais l'ovni, le gas qui dit rien, situation pesante et qui enfonce bien psychologiquement. Voilà, voilà, c'est dit.


Pascal

salut

#4 Posté le par DCF__3027
moi je n est pas d ami e et je le vis plutot bien ces juste une copine qui me manque les autres je m en fou .
j avais entendu que on avais peur de ce rencontre sois meme quand on allais vers les autres et ces normal d une certainne façon d avoir peur des autre car les autres nous defond tous ce que lon a mis dans n autre monde pour ce rassuré meme des idee fausse
bise

Peur d'avoir des amis

#3 Posté le par DCF__0176

Bonjour,

Je suis complétement dans la situation que tu décris, et ton message m'a fait monter des larmes aux yeux. En fait, je n'avais jamais lu quelqu'un qui ait des problèmes de relation si sérieuse avec les amis. J'avais plutôt remarqué des personnes ayant des problèmes relationnels avec des inconnus, mais qui, dès qu'elles se retrouvaient avec leurs amis, étaient tout à fait à l'aise.
Moi je suis extrêmement mal à l'aise avec tout le monde : les inconnus, les amis, les voisins et même la famille.
Résultat : je me suis éloignée de tous mes amis et de ma famille. Je ne donne plus aucune nouvelle, je me cache.

A bientôt peut-être (si tu visites souvent Psychomedia),
j'espère que tu vas bien.

Sidonie

A Hervé

#2 Posté le par DCF__3516
Merci pour tes encouragements et courage à toi aussi.

Courage

#1 Posté le par DCF__3176
Bonjour,
je voulais juste te dire que je suis dans la même situation que toi à quelques détails près et sais donc ce que tu peux ressentir, c'est très difficile que de vivre ainsi, je ne sais que dire de plus si ce n'est que de combattre chaque jour et chaque jour encore.
Rien n'est gagné, tout n'est qu'un éternel recommencement, on le sait tous , il faut se battre sans arrêt avec soi-même, c'est ainsi...
Bon courage .