le deuil d'un jumeau

merci beaucoup d'avoir répondu.

je ne sais pas si on peut qualifier de trouble psychologique le fait d'aborder la vie en exact opposition avec ma façon de la concevoir.

Quand au sentiment d'avoir à supporter des épreuves pénibles en redevance à quelqu'un je le perçoit assez souvent. Jamais je n'ai trouvé l'origine de cette sensation de culpabilitée mais peut-être pourrait-elle apparement s'expliquer par l'existence de ce jumeau.
Je vis dans une situation d'auto-censure de moi même. Disons qu'à chaque fois que le bonheur se présente j'adopte un mécanisme conscient mais incotrolable de rejet. j'ai vraiment l'impression de m'interdire d'être heureuse.
je ne me considère tout de même pas comme malheureuse mais il me manque queqlue chose...

Dans tous les cas je vous remercie de m'avoir fourni des informations.

bonjour,
je suis extrêmement inétressée par votre cas car il répond un peu à des questions que je me pose depuis des années. pourriez-vous s'il vous plaît m'en dire un peu plus sur la façon dont l'existence de votre jumeau mort a été découverte et vérifiée?
merci beaucoup si vous me répondez car c'est très important pour moi.

je ne sais pas de quel ordre sont tes problèmes psychologiques.
d'après mes recherches, il y aurait deux issus possibles au jumeau survivant:
- sentiment de devoir accomplir une mission héroïque, inaccessible au commun des mortels, ceci justifiant le fait d'avoir déjà échappé à la mort quand d'autres ne l'ont pas pu.
- sentiment de culpabilité, de crainte que l'on ait pris la place de l'autre, que l'autre se soit sacrifié pour que nous puissions vivre, avec blocages successifs dus à la croyance que nous ne méritons pas de vivre, que nous devons surmonter des épreuves pénibles pour racheter notre droit à la vie. c'est l'attitude la + fréquente et la plus paralysante au niveau psychique, est-ce que tu te sens coupable de vivre? (la culpabilité n'a rien à voir avec le chagrin de la perte, elle se superpose à lui, et de là découle une vraie souffrance, c'est toute la différence entre ceux qui sont simplement tristes, et ceux qui en plus d'êtres tristes, se sentent honteux d'être encore de ce monde, en effet, c'est moins le fait que l'autre soit mort que celui d'être le survivant qui ouvre un nouveau champ de souffrances pour notre vie propre. Le deuil en soi n'a jamais empêché quiconque de vivre, par contre, la culpabilité...) comment se présentent tes troubles psychologiques?

je vois que vous n'avez pas été informée de cette mort à temps, ce fut mon cas également, mais de manière limitée (je l'ai appris à onze ans), cela m'a conduit néanmoins à écrire, à me questionner en permanence, petite, j'étais à la recherche de mondes perdus, inaccessibles, d'êtres imaginaires, confinés dans des univers parallèles, je croyais que j'avais perdu quelque chose et que toute ma vie je le chercherais, que je le retrouverais, la chute fut brutale, c'est trop tard, elle est morte, rien ne peu la ramener à la vie, c'est une chose qui me fera toujours mal, écrire est la seule chose qui apaise ma douleur, je fais une thèse de philo sur la fusion gémellaire intra-utérine, une façon pour moi de remonter le temps en espérant retrouver des morceaux de vie partagée avec cet autre, une façon aussi d'accepter ma survie.

je serais heureuse de correspondre avec des personnes ayant vécu le même deuil, quelques heures après la naissance, j'ai perdu ma jumelle, je ne l'ai su qu'à onze ans, j'ai su où elle était enterrée à 21, j'ai actuellement 25 ans, j'ai effectué une exhumation il y a quelques jours, pour la voir, la retrouver en quelque sorte, on m'avait dit que je ne retrouverais rien, qu'un prématuré ne se conservait pas si longtemps, et pourtant des ossements ont été retrouvés, mêlés à la terre, ces preuves d'existence ont été pour moi d'une richesse inestimable, la certitude que je vivais, qu'elle a pu vivre aussi, quelques mois à mes côtés, avant de disparaître, c'était comme si mon corps terminait sa confection, comme si j'avais été dans l'attente, mutilée, pendant tout ce temps, maintenant, même en pensant à elle avec tristesse, je suis heureuse, je la vois, je sais qu'elle a vraiment existé. Je fais une thèse sur la fusion gémellaire intra-utérine, si vous avez des livres à me conseiller, ou si vous souhaitez tout simplement me faire part de vos impressions, je serais ravie

il y a queqlues année, à la suite de complication médical succesive, j'ai découvert l'existence d'un jumeau.
Il serait mort dans les premiers mois de grossesse de ma mère.
c'est ce qui a permis au médecin d'expliquer mes maladies.
Son existence a ensuite été confirmée.

aujourd'hui j'aimerais savoir si queqlu'un connaît les repercussions psychologique de la mort d'un jumeau in utero sur le jumeau survivant.
je serais très reconnaissante si queqlu'un pouvait m'apporter une réponse car j'aurais peut-être trouver en cette situation l'explication d'un problème que je tente de ressoudre desespéremment depuis cinq ans.

merci d'avance. melanie

coucou
moi, ma jumelle est morte 1 semaine après sa naissance et je suis également à la recherche de document sur son sujet. En effet, je me suis toujours sentie seule et à la recherche de "mon double" J'ai aujourd hui 21 ans et j'ai l'impression que cette souffrance que je ressens depuis toujours ne partira jamais si tu as des documents intéressants ce serait chouette de me les faire parvenir aussi j'aimerais prendre cintact avec des personnes qui ont vécu la même choses pour échanger sur mos sentiments
merci et à bientot

Bonjour
je suis très touchée par ton message car moi aussi j'ai été confrontée à ce problème de jumeau mort in utéro à 28 ans.Ca a été ma deuxième naissance car j'ai enfin compris qui j'étais après toutes ces années et la difficulté de trouver cet etre avec qui j'aurais pu faire ma vie.Je comprends donc ce manque et cette solitude indescriptible.a bientot donc pour en discuter!!

J'ai perdu ma jumelle depuis 3 ans et apres une période trés difficile ou j'ai cherché du secours en consultant , 6 mois d'antidepresseurs et aujourd'hui je vais mieux. Il me reste le plaisir d'etre en vie et j'ai acquis un sens aigu de notre finitude qui me laisse le plaisir de mieux profiter des moments de la vie, je pense etre plus sage, plus de compassion et d'ampathie.
Aprés votre grande douleur viendra le temps de l'apaisement et il faut toujours croire en la vie. En un sens votre petit Enzo a déjà appris le sens de la vie . Si la disparition de son jumeau est sans nul doute une grande souffrance Enzo en sort grandit et plus fort car il a déjà fait le choix de vivre. Il vous faut croire en ses forces. Pour ma part je pense que votre petit enfant est porteur de tous les espoirs
Je suis sincerement peiné du décès de votre enfant mais je veux vous laisser un message d'espoir.

jenny moi aussi je connais ton sentiment ( tu peux lire mon histoire ci jointe)
Laisse moi te dire aussi que Léo mon petit jumeau survivant va très bien et qu'il n'a pas eu de gros problèmes de santé.. c'est comme si son frêre avait emporté avec lui tout les malheurs du monde pour laisser à sa moitié le meilleur de la vie.. mon fils est éclatant de santé ce qui est fabuleux pour sa grande prématuré. A deux ans il est plutot sur éveillé,c'est comme si il avait pris en lui la partie manquante de son frêre. Il a une si forte personnalité, il est si lumineux que les gens l'adore et sont attirés par lui. On dit qu'il émane de lui un aura paarticulier..
Malgré ton chagrin dis toi que ton fils aura une chose en plus que les autres, une particularité, un atout.. ce qui est triste et tragique aujourd'hui deviendra ensuite un doux souvenirs.. ton jumeau disparu deviendra le petit ange gardien de la famille.. et ton petit survivant poussera comme un champignon !

Quand je lis vos commentaires sur les sentiments de perte que vous ressentez envers votre moitié (e), disparu (es) et bien je revois ce douloureux jour ou mon petit Noé alors agé de six semaines s'en est allé.. Mes deux jumeaux monozygote sont né en 2001 avec 2 mois et demi d'avance..
Six semaines après leur naissance Léo qui ressemblait à son frêre comme deux gouttes d'eau allait plutot bien alors que Noé était malade, faible et épuisé... au moment crucial de son départ ( nous le tenions dans nos bras avec mon mari), une infirmière tenait léo un peu plus loin. Au moment ou Noé a poussé son dernier soupir, j'ai entendu Léo poussé un grand cri énorme pour ses deux tous petits kilos. ce cri étrange a ébranlé et ému tout le personnel médical.
Ce cri était comme un hurlement terrible, un déchirement profond, un peu irréel. Jamais plus il n'a poussé ce cri.
Mon petit jumeau survivant va bien aujourd'hui ( il a deux ANS) mais j'ai si peur qu'il soit malheureux plus tard.. la nuit il m'apelle souvent, on sent qu'il est eternellement à la recherche de quelqu'un, il est attiré par les autres enfants.. il aime les bébés, il es capable pour son age de compassion... je voudrais remplacer ce fils manquant .. mais impossible.. Nous parlons de son frêre avec mon mari mais sans connotation morbide et sans secret, ..

petits jumeaux, petites jumelles, je vous aime tant ca peut paraître ridicule de dire cela.. mais d'une certaine façon je suis rentrée dans votre monde à travers mes fils.. je suis la maman de jumeaux .. et je me sens différente des autres mères.. même si je n'ai élevé qu'un enfant !

Bonjour je m'appelle jenny ,j'ai 24 ans et j'ai perdu un jumeau in utero.celà s'est passé le 12 juillet a 26 SA et j'ai du mener la grossesse jusqu'a 33 sa cad jusqu'au 28/08/2003J'ai donc accouché d'Enzo jumeau survivant et de Tom décédé.Une tres grande tristesse nous envahit malgré le bonheur d'avoir enzo.Je ressents un vide immense et j'ai du mal a faire le deuil de cet enfant que j'ai tant desiré.Outre notre grande douleur nous nous posons enormement de questions sur ce ke peux ressentir Enzo c'est pourkoi je m'adresse a vous en esperant que vous me repondiez car je suis desesperee.Merci d'avance

Bonjour,
J'espère que vous aurez mon message car je vois que le votre a plus d'un an. Je suis très interessée par votre mémoire, en particulier en ce qui concerne la mort in utéro d'un jumeau. Si vous aviez des documents a me faire parvenir je vous en serais très très... reconnaissante.
J'espère à bientot

Votre message m'a beaucoup interessé. Je suis à la recherche d'étude sur les jumeaux quand un est mort in utéro, car c'est mon cas également.
Je vois que ce sujet vous passionne et si vous aviez des renseigements à me donner, je serais ravi.

Ma mère s'est avorté à 3mois 1/2 de grossesse . mon jumeau est mort . Il m'a sans doute sauvé la vie . Ma mère a été bien surprise de voir ensuite la grossesse se développer . Cela je l'ai appris cette année , j'ai 41 ans . J'ai la sensation qu'il était garçon . Je l'ai nommé Jonathan .
Je me sens moitié ; En apprenant ces éléments sur mon origine j'ai eu des réactions corporelles violentes , et notament un abcès lié à un canal embryonnaires qui s'est subitement infecté . Je me suis rendu compte que je m'étais virtuellement coupée en deux et que depuis 40 ans , inconsciemment je faisais vivre mon jumeau en moi . J'ai réalisé que j'étais capable de retracer des éléments de son histoire , son apparence , son caractère !!! C'est fou comme j'ai pu compenser sans m'en rendre compte . Physiquement je sens toute ma partie droite arrachée . Je me sens perdu totalement dans un espace infini où il n'y a rien que le vide . Je n'ai pas du bien vivre du tout les 7 mois restant de ma vie intra-utérine . Ma vie n'a jamais fait sens pour moi même , j'ai vécu les 20 premières années de ma vie pour ma mère , les 20 autres pour mes enfants , et maintenant il faudrait que je vive pour moi , mais là je sens que seule la moitié de moi pourrait être en vie et que ma vie depuis le début est aussi dans un espace virtuel où "vit" mon jumeau .Bref , pour resoudre mon problème de santé ( si ce n'est mon problème existentiel ) ,j'ai compris qu'il fallait que je fasse le deuil de Jonathan . J'ai réussi à réduire la taille de mon abcès par beaucoup de travail de relaxation ( c'est aussi mon job)et d'éviter pour l'instant l'intervention chirurgicale trés délicate ; Seul un parcours corporel et sensoriel m'aide . Ca m'a permis aussi de me rendre compte que mon flan droit n'avait jamais été détendu et que des centaine de terminaisons nerveuses étaient "à vif" et n'avaient jamais étés détendues . Mon oeuf ( voilà comment je nomme mon abcès ) grossi et diminue selon ma nervosité , et j'ai parfois l'impression que c'est tellement en lien avec le plus profond de moi même que au réveil l'abcès peut être tot gonflé ou tout petit selon mon degré de nervosité nocturne . La nuit , dans mes rêves , je dois retrouver" mon jumeau
Je suis auteur et je comprends maintenant pourquoi tout ce que mon imaginaire produit est sur le thème de la dualité , la géméllité , mes histoires se passent tantot au jardin d'Eden , tantot dans un utérus , enfin tout ce qui fait lien avec l'origine, la conception . J'ai aussi conçu et réalisé une émission sur les rêves nocturnes . Mon univers se situe autant dans la réalité que dans cet espace de non-vie ( rêves , écriture , inconscient , imaginaire , virtuel )
Bref , je vis à moitié et la seule chose qui me motive , c'est mes investigations dans ce domaine et la sublimation par l'écriture . Je suis une artiste , chanteuse lyrique et variété , auteur et créateur de spectacles et émission TV , espace d'expression et de sublimation .
a part ça ma réalité m'ennuie , je vis seule ayant compris que dans toutes mes relations ( amis ou amoureux ) je suis en quête de mon jumeau et mon mode relationnel et "géméllaireé . Je fusionne avec l'Autre plus que je ne partage .
Bref dans tout ça il y a de l'invivable . J'ai soif de pouvoir parler avec des gens qui ont la même problématique , de pouvoir trouver de la compréhension, par des gens qui ont vécu la même chose et qui doivent surement avoir des ressentis similaires à moi ; Tout travail d'investigations dans le domaine me passionne . Parce que j'éspère que dans ma réalité il y aura une place pour ma réalité de jumelle estropiée . J'espère

mon frangin (jumeau monozygote évidemment) fait des T.S. régulièrement.
J'en ai marre.
Il veut crever mais, je suis la et je suis son jumeau bordel. Il pourrait me respecter au moins!!!!

Oui j'ai perdu ma soeur jumelle et moi aussi je me suis vu à sa place dans le cerceuil. Il y a des moments ou je vivais mais ne rescentait rien comme si mon corps etait dans l'au delà mais ma tête sur terre....

C'est long faire un tel deuil..... moi ca fait 8 ans et j'avoue que c'est encore penible... pas tout les jours mais souvent.....

désolé de répondre si tardivement
je sui désolé de ce ki t'arrive et je te compren parfaitement. J'aurai moi-même dut avoir un jumeau mai il est mort avan la naissance. Mes parent ne me l'ont jamai di, et pourtan je l'ai toujour su. Je croi qu'on ne pe pa se remettre d'un tel évènement. C'est un peu comme une personne aveugle : elle aura bo faire tout ce qu'elle peu pour surmonter son handicap, jamai elle ne pourra prétendre "voir" (et cela marche ossi pour les aveugle de naissance, puiske meme s'il ne savent pa ce ke c ke "voir", ils sont concient qu'il leur manke kelke chose ; c un peu ce ke g ressenti, et ce ke je ressen toujours, depui mon enfance).
En fait sans vouloir être pessimiste je croi ke lorskun jumo meur, lotre n'est plus k'a moitié vivan

Je reponds un peu tardivement à tous les messages recus et je m'en excuse. Cela fait bientot 3 ans que ma jumelle est decedee et je me remets petit à petit. Elle est morte dans des conditions tres difficiles d'une rupture d'anevrisme, elle a agonisé 3 heures dans une voiture sans soin car son concubin ne l'a pas conduite aux urgences, elle etait victime de violences conjugales. Je passe sur un tas de choses difficiles de sa vie de femme car ce n'est pas le sujet. Neammoins je tenais à vous informer car ce sont des difficultés qui rajoute à ma peine.
Aujourd'hui je pense que je vais mieux. Il a fallu que je continue et aujourd'hui il me semble que de cette epreuve j'ai trouvé une force. La mort est plus proche de moi et j'y trouve le courage de profiter de la vie.Je suis plus relax avec mes enfants, mon mari les difficultés quotidiennes m'affectent beaucoup moins. Surtout je pense que j'ai eu de la chance d'avoir une jumelle meme si parfois je regrette de ne pas avoir su en profiter mieux. C'est malgré tout difficile de vous parler de nous car ma soeur me manque et j'ai plein de regrets de n'avoir pas été plus gentille avec elle et surtout car elle a beaucoup souffert dans sa vie de femme et que je n'ai pas pu ou pas su l'aider.
Je conclut donc par une idée qui m'est chere:
Nous grandisssons grace aux difficultés. Chaque fois que nous vivons un traumatisme c'est une chance pour nous de le dépasser et par là de grandir et de devenir plus fort.
Merci à tous de vos messages et je reviendrai bientot sur le sujet.
Courage à tous et toutes qui vivaient des moments difficiles.

Ma jumelle identique est décédée il y a 3 semaines aujourd'hui et je ne sais pas comment je pourrai m'en sortir et continuer. Je ne réalisais pas que nos liens étaient si forts. Elle me manque tellement et j'ai l'impression que la douleur est plus forte chaque jour. Carole, ça fait maintenant 32 mois que ta jumelle est décédée. Est-ce que tu vas mieux ? Comment est-elle décédée ? Est-ce que tu aurais voulu partir avec elle ? Moi, je suis allée le plus loin possible et je sentais tellement fort qu'elle voulait m'amener avec elle. J'ai vraiment l'impression qu'une grande partie de moi est partie avec elle. Comment as-tu trouvé de l'aide ? J'ai l'impression que personne ne comprend vraiment.
France

Pour répondre à votre interrogation sur la perte d'un jumeau je peux peut être vous éclairer.
j'ai 23 ans et j'ai perdu ma (fausse) soeur jumelle quand nous avions 18 ans. et je dois dire que le jour où elle est morte j'ai eu le sentiment qu'on avait coupé une moitié de mon corps. ma vie n'est plus du tout la même et ne le serra jamais, ça c'est sur. mais moi j'ai eu le temps de vivre 18 ans avec ma soeur et non 15 mois, donc je ne sais pas si à long terme cela a conséquence. Mais j'ai un ami qui a 25 ans aujourd'hui et qui,à 24 mois a perdu sa soeur jumelle et il lui arrive de me parler de sa soeur car il sait que j'ai perdu ma soeur. malgré le fait qu'il n'a pas eu le temps de vraiment connaître sa soeur il a un manque en lui que l'on ne peut pas nier. donc pour votre enfant qui se retrouve sans sa moitié, j'imagine que ce sentiment de vide se ferra ressentir un jour. Je pense qu'il n'y a pas de conseil à donner pour contribuer au bonheur d'un jumeau qui se retrouve seul (du moins sans son double) mais juste l'aimer !

Bonjour Carole.
Je n'ai pas de jumeau ni de jumelle. C'est mon ami (et futur mari) qui a perdu son (vrai) frère jumeau il y a 15 ans, très jeune, et jusqu'à aujourd'hui il en souffre toujours énormément. Il ne souhaite absolument pas faire de psychothérapie et pourtant, il a besoin d'aide. Je ne pourrais pas répondre à ta question sur le transfert. Je te demanderais simplement pour ton bien et pour son bien à lui, d'échanger ensemble des paroles; si tu es d'accord, réponds moi sur ma boîte mail. Bon courage et j'espère à bientôt.

Message modifié le 03-avr-02 à 12h03  (EST)

Bonjour Carole,

J'ai perdu ma jumelle identique il y a 4 ans. Je fais présentement un deuil qu'on dit " différé "...pcque vécu a retardement. Je n'ai pas vécu de transfert de personnalité. Comment est morte ta soeur?

Contrairement à toi, j'ai toujours ma soeur jumelle auprès de moi mais il y a une dizaine d'années elle est tombée gravement malade et sans que je m'en rende totalement compte, j'ai commencé à porter ses vêtements, à employer ses expressions enfin bref, c'est comme si j'avais nié mon moi pendant toute cette période.
Je ne sais pas si tout ce que je t'ai raconté va t'être d'une aide quelconque mais tout ce que je peux te dire c'est que je suis de tout coeur avec toi.
Cynthia

Carole, je suis vraiment désolée pour toi.
Actuellement, je suis en maîtrise de psychologie et j'aimerais travailler, pour mon mémoire de recherche, le thème de la géméllité et en particulier, lorsque l'un des deux décède.
Je n'ai pas encore beaucoup de documents sur ce sujet. Si j'en obtiens plus, je pourrais t'en faire parvenir si tu le souhaites et toi, si tu en as, pourras-tu me les faire parvenir, s'il te plaît ?
merci d'avance et bon courage à toi.
Isabelle.