Baclofène contre l'alcoolisme: efficacité, contre-indications, interactions médicamenteuses, effets secondaires (Afssaps)

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Intérêt de l'eau

#3 Posté le (anonymement) En réponse à : Baclofène (#1)
Personnellement j'ai arrêté l'alcool en augmentant progressivement ma consommation d'eau. Certains pourraient croire à de la provocation mais c'est pourtant sérieux et sans tous les effets secondaires des molécules chimiques.

Baclofène

#2 Posté le (anonymement) En réponse à : Baclofène (#1)

Bonjour

Yves, je te cite:

"MAIS… le Baclofène est génériqué et les bénéfices s’y rapportant ne sont plus possibles !"

Pas nécessairement. Depuis quelques années plusieurs brevets étaient déposés.

Alors .... wait and see.

Blasius

Baclofène

#1 Posté le (anonymement)

Est-ce l’effet du Médiator qui amène l’AFSSAPS à ce type de réaction ?

Sans minimiser ce scandale, le Médiator a causé, pour des raisons évidentes de profits financiers, la mort de 1 000 à 2 000 personnes en 30 ans (source AFSSAPS) ; l’alcoolisme fait 120 morts par jour et les traitements autorisés par l’AFSSAPS pour soigner cette maladie sont inefficaces.

Le Baclofène, dans le traitement de l’alcoolo-dépendance, est médiatisé depuis 2008 grâce à la publication du livre du Professeur Olivier AMEISEN « Le dernier verre ». Depuis, des milliers d’alcooliques sont sortis de leur maladie.
Cette molécule est utilisée depuis 40 ans, et contrairement à la banale aspirine, n'a jamais occasionné le moindre décès en prise orale, y compris lors de tentatives de suicide entreprises avec de très fortes doses. L’AFSSAPS le sait parfaitement puisqu’elle a, à deux reprises, demandé un rapport sur ce sujet aux centres antipoison. Les conclusions sont claires : pas de décès en prise orale, aucune complication grave irréversible.

MAIS… le Baclofène est génériqué et les bénéfices s’y rapportant ne sont plus possibles ! Et, comme nous le savons tous, l'AFSSAPS est financée à 100% par... les laboratoires pharmaceutiques ! Alors cette frilosité est-elle due à la résurgence de la toute-puissance des labos qui contre-attaquent afin d'imposer leurs propres médicaments ?

L’AFSSAPS ne fait que des commentaires sur les effets secondaires du Baclofène qui, même s'ils existent, restent bénins, ignorant totalement tous les témoignages de guérison, faisant fi de tous les essais déjà pratiqués depuis plus d'une année dans des unités hospitalières, chez des généralistes, des alcoologues, des addictologues et des psychiatres.

Enfin, il semble curieux que l'AFSSAPS, le 6 juin 2011, apporte son soutien pour un essai thérapeutique à 90 mg/jour, datant de 2009 et sans cesse repoussé. Et pour cause, sans doute voué à l’échec puisque la dose moyenne efficace de Baclofène est de 140 mg/jour.
L’AFSSAPS n’est pourtant pas sans ignorer qu’un essai à dose suffisante, avec une limite supérieure de 300mg/jour de Baclofène contre placébo, en double aveugle, englobant environ 240 patients va démarrer prochainement.
En effet, le projet de recherche suivant vient d'être autorisé par le Ministère de la Santé : « Traitement de l’alcoolisme : essai thérapeutique randomisé en double insu pendant un an en milieu ambulatoire du baclofène versus placebo » déposé par la Faculté de Médecine René Descartes – Responsable du projet P. Jaury.

L’Association BACLOFÈNE rejette avec vigueur et avec la plus grande fermeté les conclusions biaisées et orientées de l’AFSSAPS et soutient l'essai clinique commandité par le Ministère de la Santé.

Yves BRASEY Vice-Président de l'Association BACLOFÈNE