Autisme: proposition de loi pour l'arrêt des pratiques psychanalytiques (France)

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La psychanalyse est une impasse !

#4 Posté le (anonymement) En réponse à : Daniel FASQUELLE député Pas-de-Calais et UMP (#1)

Votre tentative de décrédibilisation de Monsieur Fasquelle est indigne.

Ne savez-vous pas que le retard considérable pris en France dans la prise en charge de l'autisme est un vrai scandale de santé publique ? Ne savez-vous pas que le lobby puissant et riche des psychanalystes en est l'une des principale cause ?

Mais surtout, il vous sera facile de vérifier que dans les états où sont mises en places des approches éducatives, intensives et précoces....le taux de médicalisation des autisme est 10 fois inférieur à ce qui se passe dans nos hôpitaux psychiatrique...seul débouché offert par nos mandarins psychanalystes aux autistes devenus adultes.

Monsieur Fasquelle en souhaitant qu'enfin soient mise en place les bonnes pratiques...coupe l'herbe sous les pieds aux laboratoires. Votre argumentation ne tient pas !!!

Les familles, leurs associations se battent depuis des décennies pour qu'enfin cesse une situation de maltraitance généralisée...et sont gré à tous les hommes politiques qui, enfin, les entendent !

Quand à l'UNAPEI...ce que je connait des centres ADAPEI dans mon département...ne les place pas en position de donneurs de leçon. Aucune prise en charge adaptée n'est mise en place...juste de l'occupationnel avec une dosette de psychanalyse...et des enfants qui s'y enfonce et y préparent leurs admissions futures à l'hôpital psychiatrique...le tout à des prix de journée exorbitants ! Une Honte !

Je ne vois aucun rapport

#3 Posté le (anonymement) En réponse à : Daniel FASQUELLE député Pas-de-Calais et UMP (#1)

Je ne vois aucun rapport entre de présumés conflits d'intérêts avec des lobbys pharmaceutiques et la modification des destinataires des fonds publics concernant le traitement de l'autisme.

L'autisme lui-même ne peut faire l'objet d'aucun traitement médicamenteux, pour la simple et bonne raison qu'il n'existe aucune molécule capable de le soigner. En revanche, certains traitements peuvent être prescrits pour soigner des troubles périphériques, accompagnant parfois l'autisme, tels que l'hyperactivité ou l'hyperanxiété. Ces médicaments sont déjà prescrits à l'heure actuelle par bon nombre de psychiatres, y compris lorsqu'ils sont adeptes de la méthode psychanalytique.

Je ne vois donc pas du tout en quoi la proposition de loi déposée par M. Fasquelle irait dans le sens d'un quelconque laboratoire pharmaceutique.

Ce que la proposition de loi espère modifier, c'est bien la place tenue à l'heure actuelle par la psychanalyse dans le diagnostic et le traitement (hors médication) de l'autisme. Le fait, par exemple, que des consultations auprès d'un psychiatre adepte de la psychanalyse, bien que souvent peu fructueuses, soient remboursées par l'assurance maladie, alors que l'accès à un thérapeute formé à la méthode comportementale reste conditionné au niveau de vie des familles. Autre réalité consternante: le diagnostic précoce de l'autisme, aujourd'hui à la portée des professionnels compétents, est trop souvent éludé par les tenants de la psychanalyse, pour lesquels d'ailleurs, l'autisme reste une psychose infantile (alors que cela fait 20 ans que la psychiatrie internationale n'emploie plus ce terme pour décrire l'autisme).

Pitié, arrêtons le mélange des genres.

Daniel FASQUELLE député Pas-de-Calais et UMP

#1 Posté le (anonymement)

Ceci est un fait :
Daniel FASQUELLE député Pas-de-Calais et UMP, figure clairement sur la liste des élus financés par les lobbys pharmaceutiques.
Ce fait n'est pas anodin.

Que la position de Monsieur Fasquelle soit aussi celle de parents et de professionnels concernés par l'autisme, c'est un fait.

Il vaudrait mieux que ces faits n'excluent pas la préoccupation de penser le lien entre :
- le fait de la proposition de loi visant à interdire etc.
- et le fait de la collusion d'intérêt de son auteur avec les affaires financières bio-médico-pharmaceutiques.

Lorsqu'on est pris dans la tourmente de l'autisme, si la difficulté de voir la portée de ce lien est compréhensible, il n'en demeure pas moins qu'il est également compréhensible que citoyens et Institutions se préoccupent de raison gardée, pour ce qui est de légiférer.
Une loi concerne une société dans son ensemble, et n'est pas isolée de l'ensemble législatif.

Heureusement que ce qui serait une interdiction de la psychanalyse n'est pas intriquée avec l'obligation de recourir à tel ou tel boîte à outils.
Parce qu'un jour, alors, des parents se verraient assignés au Tribunal, sous le chef d'accusation de mal traitance de leur enfant, pour avoir, d'une part, parlé à un psychanalyste, et d'autre part, pour n'avoir pas suivi les préconisations des méthodes qui seraient à ce moment-là la norme en vigueur.

Pour ce qui est de l'opposition à ce projet de loi, il ne faudrait pas confondre, soutient/défense de la psychanalyse (quoi qu'on en pense), et qu'est-ce que cela signifie de commettre une telle législation. En ce sens, l'Unapei fait oeuvre de salut publique, à mon sens, elle assume une position honorable, pour ce qui est de l'ensemble de notre société, et y compris "pour ce qui est de l'autisme".

Il est dommage, et frappant, et compréhensible aussi, dans le contexte sociétal et historique qui est le nôtre, que des parents éprouvent un sentiment de trahison, cependant, il est toujours possible de concevoir qu'un peu de recul sur les tenants et les aboutissants d'une position et d'un projet de loi, apporte une meilleur compréhension de ce qui se passe.