Un grand stress pendant la grossesse serait lié à une diminution de la viabilité chez les garçons et une augmentation de la prématurité chez les filles, selon une étude publiée dans Human Reproduction. Les deuxième et troisième mois de la gestation constituent une période particulièrement vulnérable.

Florencia Torche et Karine Kleinhaus de l'Université de New York ont analysé les données concernant les femmes enceintes au moment du séisme de 2005 de Tarapaca au Chili (7,9 sur l'échelle de Richter).

Les femmes qui ont été fortement exposées au tremblement de terre au cours de leur deuxième et troisième mois de grossesse avaient un risque plus élevé de 3,8% et 3,9% de naissances prématurées pour les filles. Dans l'ensemble, 9% des femmes exposées ont donné naissance prématurément comparativement à 6% normalement.

Le ratio des naissances de garçons et de filles chez les femmes exposées durant le troisième mois de la grossesse était de 45 naissances masculines sur 100 comparativement à 51,49 naissances normalement.

Des résultats préliminaires de cette étude, publiés en 2010, avaient aussi montré une augmentation de la proportion des bébés nés avec un faible poids (6,5% comparativement à 4,5% normalement) chez les femmes exposées au stress pendant le premier trimestre. Le poids à la naissance, rappelaient les chercheurs, est lié à l'évolution de différents paramètres de santé et aux capacités cognitives.

Des mécanismes possibles pour expliquer ces résultats peuvent impliquer le placenta, qui détermine la durée de la grossesse et les effets de l'hormone cortisol sur le fonction du placenta.

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Psychomédia avec source: New York University.
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