Pour les enfants atteints d'hyperactivité avec déficit de l'attention, le médicament Ritaline (méthylphénidate, Ritalin ou autre) ne devrait être utilisé qu'en dernier recours du fait de ses effets secondaires indésirables graves, considère la revue Prescrire dans son numéro d'avril.

Le traitement de ces enfants, dont le comportement a des conséquences sociales, scolaires et familiales préoccupantes, devrait d'abord passer par une prise en charge pluridisciplinaire, associant suivi psychologique, éducatif et éventuellement social, précise-t-elle.

Le méthylphénidate, d'une efficacité modeste, devrait être un recours exceptionnel chez des enfants très perturbés quand cette prise en charge est insuffisante.

Il s'agit d'un médicament de la famille des amphétamines, "dont il partage les effets indésirables, parfois graves (cardiovasculaires, psychiatriques et cérébrovasculaires), voire mortels". De plus, il entraîne des retards de croissance jusqu’à 1,5 cm par an.

"Le nombre de remboursements de ces traitements est en augmentation croissante, ce qui n’est pas du tout rassurant", considère la revue.

Psychomédia avec source: Revue Prescrire
Tous droits réservés