Les délinquants sexuels pullulent sur les sites internet destinés aux adolescents comme en témoigne le fait que, sur le site MySpace, 29000 délinquants sexuels déjà condamnés aux États-Unis pour effractions sexuelles ont été identifiés cette année.

Ces chiffres sont rapportés les procureurs du Connecticut et de Caroline du Nord.

Il ne s'agit sans doute que de la pointe de l'iceberg, plusieurs délinquants réussissant probablement à passer incognito et plusieurs n'ayant jamais été condamnés.

En mai dernier, les procureurs de huit États américains avaient exigé de Myspace qu'il communique l'identité des délinquants sexuels fichés trouvés sur le site, qu'il retire les pages de ces personnes sur le site et qu'il collabore avec la police pour découvrir leurs méfaits. Cette demande survenait après qu'une société de détectives engagée par MySpace en décembre 2006 ait démasqué des milliers de condamnés pour des crimes à caractère sexuel, membres du site.

Le site a installé, en mai, un logiciel ("Sentinel Safe") qui consulte une banque de donnée du ministère de la justice américain répertoriant quelque 550.000 personnes condamnées pour infractions sexuelles ainsi que les banques de données des différents États. Lorsque des personnes délinquantes sont identifiées, le programme supprime leurs profils.

MySpace fait campagne pour qu'une loi fédérale oblige les délinquants sexuels avérés à enregistrer leurs adresses e-mails. Selon la législation américaine, ces délinquants doivent communiquer leur adresse à la police locale après leur sortie de prison.

Psychomédia avec sources : Le monde, Le Vif/Express.
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