Une raison pour laquelle les médicaments à base de dopamine utilisés pour soulager les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson peuvent parfois avoir des effets indésirables sur la cognition a été identifiée par des chercheurs canadiens dont les travaux sont publiés dans le revue Brain.

"Le striatum est la région du cerveau la plus affectée par la perte de dopamine dans cette maladie. Celui-ci est divisé en plusieurs parties et si, dans la maladie de Parkinson, la partie dorsale est très endommagée, le striatum ventral est quant à lui relativement préservé, du moins dans les premières phases de la maladie.

Or, nous avons observé que si les fonctions du striatum dorsal sont améliorées avec la thérapie dopaminergique, le tout se fait au détriment du striatum ventral qui, lui, subit une surdose de dopamine, ce qui compromet son bon fonctionnement", explique le Dr. Oury Monchi de l'Université de Montréal, coauteur.

Le Dr. Monchi et Penny A. MacDonald ont, dans cette étude, combiné des séries de tâches en laboratoire et la neuroimagerie médicale, ce qui a permis de distinguer les fonctions cognitives spécifiques aux striatum dorsal et ventral.

Psychomédia avec source: Université de Montréal
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