Le député socialiste Gérard Bapt signe dans Le Monde un article qui plaide, avec l'exemple du parcours du médicament anti-diabétique pioglitazone (Actos et Competact), pour une réforme au niveau de l'Agence européenne du médicament (l'EMA).

L'EMA a été, montre le médecin, très lente à réagir aux alertes concernant les risques de cancer de la vessie et cardio-vasculaire du médicament.

"Pour cinq ans de perdus combien de cancers et autres effets sanitaires graves auront affecté des patients diabétiques ? Combien auraient pu être évités ou précocément dépistés dans l'intérêt du patient ?"

"Faisant partie d'une classe thérapeutique cancérigène reconnue, ayant un service médical rendu mineur, l'Actos n'aurait pas du arriver sur le marché et y prospérer si longtemps sans restriction de prescription ni surveillance spécifique des patients concernés", écrit-il.

Lire l'article du Monde: Après le Mediator, poursuivre la réforme vers l'Europe.

Voyez également sur Psychomédia:

Psychomédia Tous droits réservés.