Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature Genetics, ont identifié deux nouveaux gènes associés à la migraine sans aura et confirmé deux autres gènes sur trois déjà identifiés l'an dernier, dont chacun augmenterait le risque de 10% à 15%. Ces découvertes mettent en évidence un rôle de l'hérédité dans la maladie.

La migraine, qui toucherait environ 12% de la population, est caractérisée par des maux de tête sévères récurrents souvent accompagnés de nausées et d'une sensibilité à la lumière et aux sons.

Les migraines sans aura, qui concernent entre 2/3 et 3/4 des personnes qui souffrent de migraine, ne sont pas accompagnées des symptômes neurologiques précurseurs dont les plus habituels sont la perception de lumières vives et colorées en forme de zigzag qui commencent dans le milieu du champs visuel et progressent vers l'extérieur ou un trou dans le champs visuel appelé un point aveugle. D'autres types d'auras peuvent comporter un engourdissement ou une faiblesse des membres, ou encore une difficulté d'élocution.

Arn van den Maagdenberg et ses collègues européens et australiens de l'International Headache Genetics Consortium ont analysé le génome de 2,300 personnes souffrant de migraine sans aura et 4,580 personnes indemnes.

Ces découverte mettent sur des pistes pour la poursuite des recherches sur les mécanismes de la maladie.

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