Dans un communiqué en date du 2 janvier, le collectif Formindep (pour une FORMation et information médicales INDÉPendante de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes) demande à la ministre de la santé et au directeur de l’agence du médicament (ANSM), de retirer du marché les pilules contraceptives de 3e génération et à la drospirénone.

"Le déremboursement de ces pilules (...) relève de la mesurette administrative typiquement française : la collectivité n’a pas à prendre en charge des médicaments inutiles et dangereux !", peut-on lire.

Les "risques d’accidents thrombo-emboliques ont fait l’objet d’informations de la part de diverses revues indépendantes, dont la Revue Prescrire, depuis plus de 10 ans", rappelle le Formindep.

"La Commission de la Transparence de la HAS a également émis en octobre 2007 et en juin 2012 des avis qui auraient dû conduire à une large déprescription de ces médicaments."

Le Formindep réitère aussi la nécessité d'une plus grande indépendance des médecins vis-à-vis l'industrie pharmaceutique: "Il devient de plus en plus urgent que les médecins ne se laissent pas influencer et fassent le choix de l’indépendance vis à vis de l’industrie pharmaceutique, en refusant la visite médicale, les soirées labos, ou les invitations aux congrès sponsorisés. Les patients, victimes potentiels de ces mauvais médicaments, doivent exiger ce choix de la part de leurs médecins."

La formation médicale, l'information médicale et l'expertise sanitaire publique doivent être indépendantes des firmes pharmaceutiques, renouvelle-t-il.

Communiqué du Formindep: Contraception de 3ème génération et drospirénone : dix ans de trop !

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