Mise à jour : 12 février

Soixante-trois nouvelles plaintes concernant les pilules contraceptives de 3e et 4e générations ainsi que Diane 35 ont été déposées ce mardi au tribunal de grande instance de Paris, rapporte Les Échos. Ces plaintes, déposées par les avocats Philippe Courtois et Jean-Christophe Coubris, visent quatre laboratoires pharmaceutiques et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ces pilules sont suspectées d’avoir provoqué des AVC, phlébites et thromboses veineuses, précisent les avocats.

44 de ces plaintes vise le laboratoire Bayer, parmi lesquelles 13 pour des pilules de 3e génération dont une pour homicide involontaire, 26 pour des pilules de 4e génération et cinq pour le Diane 35, rapporte Les Échos.

Les autres laboratoires concernés sont MSD France (filiale de Merck), visé lui aussi par une plainte pour homicide involontaire, ainsi que Biogaran et Effik.

Les pilules visées par les nouvelles plaintes sont : Yaz, Jasmine, Desobel 30, Moneva, Carlin 20, Desogestrel 20, Harmonet, Varnoline, Melodia, Mercilon et Jasminelle, ainsi que l’anti-acnéique Diane 35.

Une enquête préliminaire visant le laboratoire Bayer et l'ANSM est déjà en cours suite au dépôt d'une première plainte en décembre, laquelle avait été suivie de quatorze autres.

Suite à ces plaintes, l’anti-acnéique Diane 35, largement utilisé comme pilule contraceptive, a été suspendu en France.

Psychomédia avec sources: Le Parisien, Les Échos Tous droits réservés