Une étude publiée dans la revue Nature du 26 janvier montre que "chez les macaques à queue de cochon, certains mâles dominants maintiennent l’ordre dans la communauté. Pour observer le comportements des macaques (Macaca nemestrina) sans la présence de ces gardiens de la paix, l’équipe de Jessica Flack a mené une série d’expériences au centre de recherches sur les primates de Yerkes, aux Etats-Unis."

Les chercheurs ont déplacés les mâles dominants "afin que le groupe restant de 80 macaques ne puisse pas les voir ou les entendre pendant plusieurs heures. La cohésion du groupe a aussitôt pâti de l’éloignement des ‘’policiers’’. Les activités habituelles, jeux, toilette, etc, se faisaient davantage au sein de bandes, de clans. Le niveau d’agressivité est devenu plus fort, ont aussi observé les chercheurs.

En contrôlant les conflits naissants, les mâles dominants contribuent donc à maintenir la cohésion du groupe en favorisant la coopération entre individus. Ce rôle de police permet de former des communautés nombreuses et structurées, soulignent les chercheurs, autrement dit un cadre important pour l’émergence de comportements sociaux et pour la transmission d’un savoir, voire d’une culture."

Le Nouvel observateur
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