Alex, le perroquet gris africain rendu célèbre à travers le monde par les travaux de la psychologue animalière américaine Irene Pepperberg qui ont fait l'objet de plusieurs reportages télévisés, est mort le 7 septembre à l'âge de 31 ans.

Alors qu'elle terminait des études doctorales en chimie, Dr. Pepperberg, influencée par un reportage télévisé sur la communication animale, a acheté Alex dans une animalerie à l'âge d'un an.

Ses travaux pionniers pendant 30 ans sur la communication et la cognition avaient amené Alex à apprendre plus de cent mots de vocabulaire.

Il pouvait nommer une cinquantaine d'objets différents, sept couleurs et cinq formes ainsi que compter jusqu'à six. Il pouvait faire de petites phrases telles que « Je veux… », « Je veux aller… ».

Il avait acquis des concepts de catégories tels que « plus grand », « plus petit », « identique », « différent » et « d'absence ».

Alex utilisait son vocabulaire pour identifier, demander, refuser et classer plus de 100 items, démontrant un niveau et une étendue d'habiletés cognitives inattendus chez une espèce d'oiseau.

Les travaux de Mme Pepperberg ont combattu l'idée répandue que les perroquets ne font que répéter les sons sans comprendre et ont remis en question la croyance que seuls les singes et les dauphins sont assez intelligents pour comprendre le langage humain.

La chercheuse va continuer ses travaux avec Griffin et Arthur, deux jeunes perroquets gris d'Afrique qui font partie du programme de recherche.

Intelligence des perroquets : actualités

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Psychomédia avec sources : Science Daily, Los Angeles Times.
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