Dans un livre intitulé Quand le paranormal manipule la science, le chercheur Serge Larivée de l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal fournit quelques outils pour développer un esprit critique face aux pseudosciences.

Ces dernières incluent évidemment tout ce qui a trait au paranormal (comme la clairvoyance, la divination, la télépathie, la réincarnation, les anges gardiens, les fantômes, les pouvoirs de guérison…) et à l'astrologie. Mais elles sont aussi présentes dans le monde universitaire québécois et européen.

"Aucun champ de connaissance n'est à l'abri des pseudoscientifiques" mais les sciences humaines et sociales, particulièrement, constituent un terreau particulièrement fertile. L'auteur inclut la psychanalyse, qu'il a déjà pourfendu dans le passé, parmi ces pseudosciences. (Voyez: Serge Larivée et Éric Coulombe (2013), La psychanalyse ne résiste pas à l'analyse, dans Revue de psychoéducation.)

Le climat socioculturel, le système d'éducation ainsi que le laxisme et la naïveté de certains médias contribuent à la promotion de ces pseudosciences, explique le chercheur. "En tant que lieux privilégiés de la culture et du savoir, les librairies, les bibliothèques, la télévision et Internet encouragent le sous-développement intellectuel en offrant une très vaste gamme de produits pseudoscientifiques", observe-t-il.

Pour aider les lecteurs à mieux cibler les impostures scientifiques, l'auteur présente 26 arguments auxquels recourent les tenants des pseudosciences pour justifier leurs approches.

Psychomédia avec source: Université de Montréal
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