La norme de climatisation dans les immeubles de bureaux est calibrée selon une formule développée dans les années 1960, en fonction du métabolisme et de l'habillement des hommes, selon une étude publiée dans la revue Nature Climate Change.

Les femmes constituant maintenant la moitié de la force de travail, ce biais discriminatif devrait être réduit, concluent les auteurs.

La norme est basée sur le métabolisme d'un homme de 40 ans pesant 70 kg (154 livres) et portant un habit, précisent Boris Kingma et Wouter van Marken Lichtenbelt du Maastricht University Medical Center (Pays-Bas).

Les femmes, moins grandes et de plus faible poids, produisent moins de chaleur. De plus, alors que beaucoup d'hommes portent toujours le costume et la cravate en été, beaucoup de femmes portent des jupes et des sandales.

Les chercheurs ont mesuré, dans des chambres dites de respiration, le métabolisme de 16 femmes dans la vingtaine effectuant un travail assis et portant des vêtements légers d'été.

Leur métabolisme moyen était de 20 à 32 % plus bas que la norme utilisée pour calibrer la climatisation. La différence est encore plus grande pour les femmes plus âgées puisque le métabolisme ralentit avec l'âge.

Psychomédia avec sources : New York Times, Nature Climate Change.
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