Chaque heure de sommeil en moins augmente considérablement le risque d’accident de la route selon une étude de l'AAA Foundation for Traffic Safety américaine.

Comparativement aux conducteurs ayant dormi au moins 7 heures dans les dernières 24 heures, ceux qui avaient moins dormi s'exposaient aux niveaux de risque suivants :

  • 6 à 7 heures : risque 1,3 fois plus élevé (30 % plus élevé) ;
  • 5 à 6 heures : risque 1,9 fois plus élevé (presque le double) ;
  • 4 à 5 heures : risque 4,3 fois plus élevé ;
  • moins que 4 heures : risque 11,5 fois plus élevé.

Le taux d'accidents après 4 à 5 heures de sommeil, comparativement à 7 heures ou plus, est similaire au risque associé à la conduite avec une concentration d'alcoolémie égale ou légèrement supérieure à la limite légale aux États-Unis (0,8).

Des études précédentes de l'AAA Foundation ont montré que jusqu'à 7 % de tous les accidents, 13 % des accidents entraînant une admission à l'hôpital et 21 % des accidents mortels impliquent la somnolence.

Combiner fatigue et alcool augmente encore plus les risques : « Empêchez vos proches de conduire s’ils ont bu » (SAAQ).

Psychomédia avec source : AAA Foundation.
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