Dans Le Monde, le journaliste Bernard Monasterolo présente un « grand format » portant sur quelques phénomènes cérébraux et mentaux se produisant lors l'utilisation de la réalité virtuelle.

Il y a « tout d’abord les sensations de nausée et de vertige » qui ne sont pas seulement liées à l'immersion dans de grands espaces mais au fait que « quand vous enfilez un casque, c’est un peu comme si vous coupiez une grande partie de vos sens ».

« Le monde réel vous envoie chaque seconde des milliers d’informations de distance, d’espace, de sons, de volumes, de vitesse, de pression et de positions que le cerveau intègre. » Toutes ces informations contribuent à l'équilibre et à la perception. L'article décrit quelques éléments de solutions qu'ont trouvés les développeurs pour réduire ces effets.

À cela s’ajoutent de simples effets physiques : ceux de l’émission d’ondes de lumière bleue qui affectent les rythmes circadiens.

Par ailleurs, rapporte le journaliste, « quelques problèmes psychologiques » ont été évoqués, tels que la déréalisation. Est citée une étude de 2010 du psychologue Frederic Aardema de l'Université de Montréal qui pointait un « accroissement de l’expérience dissociative de dépersonnalisation et déréalisation, avec une dévalorisation du réel objectif au profit de la réalité virtuelle ». (Voyez : Déréalisation et tristesse après l'utilisation de la réalité virtuelle ?)

L'article mentionne aussi les apports potentiels de la réalité virtuelle en médecine et en psychologie tels que, par exemple, le traitement de certaines conditions comme les phobies et la douleur lors d'interventions médicales…

Le Monde : Comment la réalité virtuelle joue avec votre cerveau.

Des applications de réalité virtuelle pour la psychothérapie sont déjà sur le marché (vidéo)

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