Des chercheurs de la Manchester Metropolitan University (Royaume-Uni) ont invité le public à interagir avec le système iBorderCtrl, « un douanier virtuel qui utilise l'intelligence artificielle pour déterminer si les gens mentent au sujet de qui ils sont et pourquoi ils voyagent », lors du Manchester Science Festival 2018 qui s'est tenu en octobre.

Le système iBorderCtrl doit être testé dans un projet pilote à des postes-frontière en Hongrie, Grèce et Lettonie dans le courant de l'année, a rapporté Euronews.

Le projet a été financé à hauteur de quatre millions d'euros par l'Union européenne via son projet Horizon 2020, selon Euronews.

Il « vise à accélérer le trafic aux frontières extérieures de l'Union européenne et de renforcer la sécurité grâce à un contrôle automatisé », a indiqué la Commission européenne.

Les voyageurs sont interrogés par un garde-frontière avatar qui leur pose des questions sur des sujets tels que les raisons de leur voyage et la façon dont ils se rendent à destination.

Le système de détection automatique des mensonges détermine si une personne ment ou dit la vérité par des signes presque imperceptibles, tels que des microgestes faciaux, explique Keeley Crockett, chercheure à la Manchester Metropolitan University, membre du consortium européen qui développe le logiciel.

iBorderCtrl donne un score de risque basé sur la véracité de l'utilisateur et les douaniers humains prennent les décisions finales.

Le système apprend de chaque personne qui l'utilise, expliquent les chercheurs. (Vidéo expliquant la technique de l'« apprentissage profond »)

Des résultats de recherche sur Google personnalisés selon votre réaction faciale et physiologique ?

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Manchester Metropolitan University, Commission Européenne, iBorderCtrl.
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