Quelque 2000 nouveaux étudiants entreprennent chaque année un baccalauréat en psychologie (équivalent d'une license en France) dans une université québécoise.

Mais moins d’un sur six aura accès au doctorat, pourtant obligatoire pour avoir le droit de pratiquer comme psychologue, rapporte la journaliste Louise Leduc dans La Presse.

Les étudiants se retrouvent dans une compétition folle, souligne Hélène David, qui a été professeure en psychologie à l’Université de Montréal, puis vice-rectrice et ministre de l’Enseignement supérieur.

Le doctorat est obtenu au bout de 8 à 9 ans d'études universitaires, rappelle la présidente de l’Ordre des psychologues, Christine Grou.

Il est obligatoire depuis 2006 pour devenir psychologue au Québec. Mais cette décision n’est pas allée de pair avec l’ajout de professeurs dans les universités.

Avant de s’inscrire, les jeunes savent qu’il leur faudra aller jusqu’au doctorat pour devenir psychologues, note l’Association des étudiantes et étudiants en psychologie de l’Université de Montréal (AGEEPUM). « Mais ce n’est qu’une fois admis qu’ils réalisent que même un bulletin parfait risque de ne pas suffire, comme le leur signale leur département lors de séances d’information, une fois leur scolarité entreprise ».

L'admission au doctorat ne représente pas la fin des difficultés et des inquiétudes. Par exemple, pour 2023, des centaines de psychologues et de neuropsychologues du réseau public menacent de boycotter la supervision des stagiaires et des internes, ce qui fait suite à de nombreuses années de revendication de meilleures conditions de travail.

Plus d'informations dans La Presse : Déséquilibre en psychologie.

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