Les recherches en psychologie sociale montrent, qu'en général, les événements négatifs affectent davantage le bien-être que les événements positifs et qu'il en est également ainsi dans les relations.

Le psychologue John Gottman a montré que les couples qui ont des quantités égales d'interactions positives et négatives perçoivent leur relation très négativement.

Il a calculé qu'en moyenne il fallait 5 ou 6 interactions positives pour chaque interaction négative pour que la relation soit considérée satisfaisante. Évidemment ce ratio change dépendamment de la nature des interactions.

Les psychologues C. E.Waugh et B. L Fredrickson ont vérifié comment le bien-être dans les relations était affecté par les émotions positives et négatives. Ils ont trouvé qu'un ratio de 2.9 était nécessaire pour qu'une relation soit "florissante". "Ceux qui se situent au dessus du ratio s'épanouissent (flourish), disent-ils, et ceux qui se situent en bas languissent (languish)."

Il ressort de ces recherches, selon Ed Diener, chercheur dans le courant de la psychologie positive, que si nous devons critiquer ou corriger un ami ou un membre de la famille, il est nécessaire de travailler à avoir plusieurs interactions positives pour compenser. Faire des compliments, aider dans des tâches, avoir des conversations intéressantes et exprimer de l'affection sont nécessaires pour garder les relations dans la zone positive.

Psychomédia avec sources: Ed Diener et Shigehiro Oishi (2004), The Nonobvious Social Psychology of Happiness, Psychological Inquiry.
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