Les petits fruits tels que fraises, framboises, myrtilles (bleuets), mûres et autres baies rouges et bleues réduiraient le risque d'infarctus du myocarde chez les femmes, selon une étude publiée dans Circulation, une revue de l’American Heart Association (AHA). Ce bénéfice est lié aux anthocyanes qui sont des flavonoïdes antioxydants.

Certaines études pré-cliniques ont démontré des effets protecteurs pour la santé cardiovasculaires des anthocyanes incluant des effets anti-inflammation et une stabilisation des plaques, rapportent les chercheurs. Des effets protecteurs ont aussi été démontrés pour d'autres types de flavonoïdes.

Eric Rimm et ses collègues de l'Université Harvard ont analysé les données concernant près 93.600 femmes âgées de 25 à 42 ans. Leur régime alimentaire était évalué tous les 4 ans pendant 18 ans.

Pendant ce temps, 405 participantes âgées en moyenne de 48 ans ont fait un infarctus.

Celles qui se situaient dans le quintile le plus élevé de consommation de petits fruits, soit 3 portions et plus par semaine, avaient un risque réduit de 32% d'infarctus (après ajustement pour tenir compte d'autres facteurs de santé) comparativement à celles se situant dans le quintile le moins élevé. Une consommation importante à un jeune âge était lié à un risque réduit des années plus tard.

La consommation d'autres types d'antioxydants flavonoïdes n'influençait pas le risque de crise cardiaque bien que les chercheurs faisaient l'hypothèse que les flavan-3-ol (flavanols ou catéchines) influenceraient ce risque. Ils attribuent cette absence de lien au fait qu'au début de cette étude la consommation de chocolat n'était pas incluse dans le questionnaire.

Cette étude toutefois ne prouve cependant pas que le lien constaté soit causal. Elle en suggère la possibilité.

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