Les internes en psychiatrie ont plus de problèmes de santé mentale, de consommations addictives et d’exposition à la violence au cours de leurs études que les internes d'autres spécialités de la médecine, selon une étude française publiée en juin 2018 dans le Journal of affective disorders.

Guillaume Fond de l'Université Aix-Marseille et ses collègues ont mené cette étude avec un échantillon de 2 165 internes (302 en psychiatrie et 1 863 dans d’autres spécialités).

Les internes en psychiatrie présentaient des taux plus élevés de tabagisme, de troubles liés à la consommation de cannabis, de troubles liés à la consommation d'alcool, d'utilisation d'antidépresseurs et d'anxiolytiques, de suivi psychothérapeutique et de manque de vitalité.

Ils rapportaient aussi avoir plus fréquemment utilisé des substances illicites durant leurs études médicales et recherché plus souvent un effet anxiolytique, sédatif, stimulant ou désinhibant ainsi que chercher à composer avec des ruptures sentimentales.

Diverses explications, toutes hypothétiques, sont avancées pour ces différences entre les étudiants de psychiatrie et ceux d'autres spécialités de la médecine.

Le chercheur prévoit notamment étudier la santé mentale d’un plus grand nombre d’étudiants, et ce, dans d'autres domaines que la médecine.

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Psychomédia avec sources : Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Journal of affective disorders.
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