En 2016-2017, la moitié des étudiants inscrits en études de médecine venaient d’un milieu favorisé, rapporte Le Monde.

Selon des chiffres rendus publics en septembre par le ministère de l’Enseignement supérieur, plus d’un étudiant sur deux (52,4 %) inscrit dans un cursus de médecine-odontologie en 2016-2017 a des parents « cadres et de professions intellectuelles supérieures », contre seulement 5,5 % d’enfants d’ouvriers.

Ce qui représente une proportion similaire à celle des classes préparatoires aux grandes écoles (51,7 %) ou des écoles de commerce (52,1 %), contre 31,7 % dans les autres filières.

« Des constats équivalents sont établis depuis vingt ans. L’accès aux études de médecine donne lieu à une sélection sociale qui opère de façon stable dans le temps », selon un des multiples rapports sur le sujet, publié en 2015, précise Le Monde.

« Une sélection qui s’observe particulièrement lors du concours de fin de première année commune aux études de santé (Paces), que seulement 15 % des candidats réussissent en un an, et moins d’un redoublant sur deux ».

La proportion de boursiers sur critères sociaux dans les disciplines de santé (médecine, odontologie et pharmacie) est de 26,4 % (la proportion est beaucoup plus élevée en 1re année de médecine qu'en 2e année) comparativement à 40 % pour l'ensemble des étudiants universitaires.

Pour plus d'informations sur les études de médecine, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Ministère de l'Enseignement supérieur
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