Malgré la saison des ouragans dévastatrice l'an dernier aux États-Unis, la plupart des résidents de 8 états américains à haut risque d'ouragans ne sont pas minimalement préparés.

L'ouragan Katrina montre que les familles peuvent se retrouver séparées et que les communications peuvent être coupées mais la plupart des résidents ne sont pas préparés à ces éventualités.

Près de 2 familles sur 3 ne se sont pas entendues sur un endroit où se rencontrer si la famille est séparée et une famille sur deux ne s’est pas entendue sur un numéro de téléphone à l'extérieur de la région où les membres de la famille pourraient appeler. 40 % n'ont pas prévu l'aide pour l'évacuation d'un membre de la famille avec une maladie chronique ou un handicap.

40 % n'ont pas 300 $ comptant à la disposition. 1/3 n'ont pas d'eau potable pour 3 jours. 37 % de ceux prenant des médicaments n'ont pas un approvisionnement de 3 semaines en cas d'urgence.

Un tiers des résidents de zones à risque d'ouragans ne suivraient pas un ordre d'évacuation ou hésiteraient à le faire selon un récent sondage mené par l'université Harvard dans les régions à risque de 8 états - Alabama, Floride, Géorgie, Louisiane, Mississippi, Carolina du Nord, Carolina du Sud et Texas.

Parmi eux, les 2/3 affirmaient que leur maison est bien construite et qu'ils y seraient en sécurité. Un peu plus de la moitié considéraient que les routes seraient embouteillées. Un tiers croyaient que l'évacuation serait dangereuse. Un tiers craignaient que leur propriété soit volée ou endommagée.

Malgré les images troublantes de gens prisonniers des eaux et sans secours après l'ouragan Katrina, la plupart des gens croyaient qu'ils recevraient de l'aide s'ils en avaient besoin pendant un ouragan majeur. Les 2/3 étaient confiants qu'ils seraient rescapés s'ils étaient incapables d'évacuer. Ce sentiment de confiance était particulièrement présent parmi ceux qui n'avaient pas l'intention d'évacuer (75 %). La plupart sentaient aussi qu'ils pourraient compter sur leurs voisins en cas de besoin (73 %).

Seulement 12 % prévoyaient se rendre dans un abri public en cas d'évacuation. Les gens craignent que les abris soient non sanitaires, qu'il y manque d'eau potable et de soins médicaux, qu'ils soient trop bondés et d'y subir de la violence.

Psychomédia avec source : Harvard University.
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