Un cinquième gène contribuant au diabète de type 1, le diabète insulino-dépendant ou juvénile, a été identifié. Cette découverte devrait permettre une meilleure compréhension de la maladie et ouvrir de nouvelles pistes d’investigation pour son traitement.

Le professeur Constantin Polychronakos du Centre universitaire de santé McGill à Montréal et le Dr Hakon Hakonarson de l'hôpital pour enfants de Philadephie

ont publié les résultats de leur recherche dans la revue Nature.

Les chercheurs ont utilisé une technique qui permet de tester 550.000 gènes dans une seule analyse. "Notre étude a prouvé que les micropuces à ADN de haute densité sont une méthode efficace et nous espérons donc pouvoir identifier la totalité de ces gènes dans un futur proche", a déclaré le Dr Hakonarson.

Cette technique a récemment amené la découverte de gènes liés à d'autres maladies telles que le cancer du sein.

Le diabète de type 1 représente 10 à 15 % des cas de diabète. Il survient le plus souvent avant l'âge de 30 ans. Il s'agit d'une maladie auto-immune, c'est-à-dire que l'organisme s'attaque à certains de ses propres constituants (dans le cas de cette maladie, aux cellules fabriquant l'insuline). Sans l'insuline, les cellules du corps ne peuvent assimiler correctement le sucre, qui se retrouve ainsi en quantité excessive dans le sang.

Quant au diabète de type 2, représentant 85 à 90% des cas de diabète, qui est une maladie du métabolisme, il survient généralement après 40 ans. L'obésité, un mauvais régime alimentaire et le manque d'exercice en sont d'importants facteurs de risques.

Sources:
Radio-Canada
Telegraph.co.uk

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