À l'apparition de certains signes indicateurs d'un accident vasculaire cérébral (AVC), il est important de composer immédiatement le 15, rappellent les associations de praticiens et de patients à l'occasion de la sixième Journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC) se tenant le 29 octobre.

Dans le cas d'un AVC, communément appelé attaque cérébrale, "chaque minute compte", les traitements sont d'autant plus efficaces qu'ils sont administrés très rapidement.

Les signes d'alerte les plus fréquents sont, selon la Fédération France-AVC :

- faiblesse, paralysie, engourdissement d'un bras, perte de sensibilité du visage, d'un côté du corps;
- diminution ou perte de la vision, d'un oeil et/ou des yeux, vision double;
- perte soudaine de la parole, difficultés pour parler, pour articuler ou comprendre ce qui est dit;
- instabilité de la marche inexpliquée ou chute soudaine, troubles de l'équilibre, vertiges.

Un accident vasculaire cérébral survient lorsque le flux sanguin rencontre un obstacle (caillot sanguin ou vaisseau sanguin rompu) qui bloque son passage vers les différentes parties du cerveau, ce qui prive ces dernières de leur apport vital en oxygène, causant leur dysfonctionnement puis leur mort en quelques minutes.

Il y a deux types d'AVC, selon la nature des troubles de la circulation sanguine en cause:

- les accidents d'origine ischémique, lorsqu'une artère se bouche. Ce sont les plus nombreux (80%).

- les accidents d'origine hémorragique, lorsqu'un vaisseau sanguin se rompt. Ils représentent 20% des AVC. Ils touchent des populations moins âgées et sont généralement plus sévères.

Il arrive que l'accident ne dure que quelques dizaines de seconde ou quelques minutes : on parle alors d'accident ischémique transitoire, lequel peut annoncer la survenue d'un accident définitif.

Après un AVC, 1 personne sur 5 décède dans le mois qui suit. Les 3/4 des survivants en garderont des séquelles définitives et 1/3 deviendra dépendant dans la vie de tous les jours.

La Fédération France-AVC rappelle l'importance de prévenir en soignant l'hypertension artérielle.

L'AVC, qui touche chaque année près de 150.000 personnes, dont un quart a moins de 65 ans, est la première cause de handicap en France et la première cause de décès chez les femmes.

La Société française neuro-vasculaire (SFNV), le Samu, la Société française de médecine d'urgence (SFMU), la Croix rouge, la Fédération France-AVC, l'Institut de l'athérothrombose, les associations de patients participent à cette Journée.

Psychomédia avec source : Fédération France-AVC.
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