Les bébés nés de parents qui ont des antécédents d'hospitalisation en psychiatrie ont un risque plus élevé de syndrome de mort subite du nourrisson.

Roger Webb et ses collègues de l'Université de Manchester (Royaume-Uni) ont analysé les données des admissions psychiatrique parentales, le tabagisme prénatal de la mère, les facteurs de risque obstétriques et sociaux et les causes de décès des nourrissons dans la population suédoise entre 1978 et 2004.

Les enfants dont les deux parents avaient déjà été admis à l'hôpital pour une maladie mentale avaient un risque 6 à 8 fois plus élevé de syndrome de mort subite. Ceux dont un seul des parents avait été hospitalisé avaient un risque 2 fois plus élevé.

Les enfants dont la mère avait un trouble d'abus de drogue ou d'alcool avaient un risque 6.5 fois plus élevé et ceux dont les deux parents avaient un tel trouble avaient un risque 9.5 fois plus élevé.

Une autre étude publiée récemment dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) montre qu'un faible niveau du neurotransmetteur sérotonine pourrait causer le syndrome de la mort subite du nourrisson. Pendant le sommeil, la sérotonine joue un rôle dans la régulation de la respiration, de la température corporelle et du rythme cardiaque, expliquent les chercheurs. Un niveau insuffisant de sérotonine pourrait diminuer la capacité des bébés couchés sur le ventre de réagir normalement en cas d'asphyxie en se réveillant et en tournant la tête.

Psychomédia avec source: Food Consumer
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