Il existe un lien entre les taux de diabète chez l'adulte et la pollution atmosphérique, même dans les endroits où la pollution est à un niveau jugé sécuritaire, selon une étude épidémiologique américaine publiée dans la revue Diabetes Care.

Des études de laboratoire avaient déjà montré une augmentation de la résistance à l'insuline chez des souris exposées à des particules fines.

John Brownstein du Children’s Hospital Boston et ses collègues ont mis en relation des données concernant la pollution aux particules fines, telles que celles présentes dans le smug, la fumée et les gaz d'échappement des véhicules à moteur, avec des données des Centers for Disease Control et des recensements nationaux.

Pour chaque augmentation de 10 microgrammes pour un mètre cube de particules fines, ils ont constaté une augmentation de 1 % du taux de diabète. Ce, après avoir tenu compte dans l'analyse de divers facteurs pouvant influencer l'incidence de la maladie. La prévalence du diabète était 20 % supérieure dans les régions les plus polluées comparativement aux moins polluées.

Le standard de l'Environmental Protection Agency américaine pour les particules fines est de 15 microgrammes par mètre cube ou moins. L'influence des particules sur les taux de diabète était toutefois observable, même dans les comtés où les taux de pollution étaient en deçà de cette norme, notent les chercheurs.

Alors que, outre le vieillissement des populations, l'obésité et la sédentarité sont considérés comme les facteurs prédominants de l'augmentation de l'incidence du diabète, le rôle de la pollution et d'autres facteurs environnementaux méritent d'être étudiés davantage, concluent les auteurs.

Psychomédia avec sources: New York Times, USA Today.
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