Alors que les Européens passent à l'heure d'hiver samedi le 30 octobre (ce qui sera le cas pour les Canadiens et les Américains le 6 novembre), un article publié dans le British Medical Journal suggère, en évoquant des motifs de santé publique, de maintenir l'heure d'été en Grande-Bretagne pour une année puis d'avancer quand même les horloges d'une heure au printemps suivant.

Le Dr Mayer Hillman, spécialiste de santé publique du Policy Studies Institute, argumente qu'un tel changement donnerait plus de chance de faire de l'exercice à l'extérieur.
"La réaction commune à la perspective de moins de lumière du jour et d'ensoleillement lorsque les horloges sont reculées à la fin d'octobre ( signalisant la fin de l'activité de plein air et le début d'une vie de loisirs en grande partie à l'intérieur) est négative" écrit-il.

Cela mettrait le Royaume-Uni en avance d'une heure sur l'heure de Greenwich en hiver et de deux heures en été, comme le sont la France, l'Allemagne et l'Espagne.

Une étude européenne (le projet Euclock, financé par l'Union européenne) indiquait en 2007 que notre horloge biologique semblait s'adapter plus facilement au passage à l'heure d'hiver qu'au passage à l'heure d'été.

Illustration : Une étude menée en Angleterre en 2009 montrait, qu'en début de soirée, la lumière bleue représente 40 % de la lumière absorbée par les gens durant les mois d'été et seulement 26 % au cours des mois d'hiver. Le manque de lumière bleue en hiver pourrait contribuer à la dépression saisonnière, selon une étude belge.

Psychomédia avec source:
BBC
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