L'Association canadienne de dermatologie (ACD) poursuit sa campagne de sensibilisation « Les salons de bronzage, c’est pas cool » qui met en garde contre la hausse des cancers de la peau (dont le mélanome, la forme la plus mortelle) liés à leur utilisation, en plus du vieillissement prématuré de la peau.

Le bronzage intérieur est particulièrement dangereux puisque les rayons UV peuvent être de 10 à 15 fois plus forts que ceux du soleil. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment classé les lits de bronzage dans la catégorie la plus élevée de risques cancérogènes pour l'humain.

L'ACD rappelle qu'un bronzage n’offre qu’une protection très limitée contre le soleil et les coups de soleil. Il ne représente tout au plus que l’équivalent d’un FPS de 2 à 4, ce qui n’est pas suffisant pour protéger.

Elle précisait aussi en juin dernier, à l'occasion de la Semaine de prudence au soleil, que les lits de bronzage ne permettent pas la production de vitamine D puisqu'ils émettent surtout des rayons UVA, tandis que ce sont les rayons UVB qui stimulent la production de vitamine D dans la peau.

L'ACD fait campagne pour une interdiction des salons de bronzage pour les moins de 18 ans, tel que recommandé par l’OMS en 2005. En juin dernier, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, indiquait que Québec ne réglementera pas l'accès pour le moment. Le ministre estime que la population n'est pas favorable à une telle législation.

  • Rappelons que plusieurs études ont montré que le bronzage peut être addictif, ce qui peut constituer une raison pour laquelle certaines personnes peuvent abuser davantage du bronzage intérieur.

Association canadienne de dermatologie, Radio-Canada
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