La Société canadienne du cancer (SCC) lance une campagne de sensibilisation intitulée La face cachée des salons de bronzage.

Le visage de la face cachée des salons de bronzage est celui de Geneviève Phénix, une jeune femme survivante de deux mélanomes, une forme agressive de cancer de la peau. Aujourd’hui âgée de 31 ans, elle a fréquenté les salons de bronzage 3 à 4 fois par semaine entre l’âge de 15 ans et de 21 ans. La campagne présente son visage au naturel opposé à « sa face cachée », un cliché pris avec une caméra spéciale qui dévoile les dommages réels et permanents causés à la peau par les rayons UV.

Le 23 septembre prochain se tiendra la journée « Dévoile la face cachée des salons de bronzage » à l'Agora de l'UQAM, pendant laquelle les jeunes pourront faire l'expérience du photomaton UV de la SCC en présence de professionnels de la santé.

La SCC a lancé une pétition, maintenant offerte en version électronique sur le site de l'Assemblée nationale, qui réclame une loi afin d’interdire l'accès aux salons de bronzage pour les moins de 18 ans (tel que recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé) et de mettre sur pied un registre de tous les commerces offrant des services de bronzage. Plus de 55 000 Québécois ont déjà signé la pétition. La SCC vise à obtenir 100 000 signatures.

En juin dernier, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, indiquait que Québec ne réglementera pas l'accès pour le moment. Il estimait que la population n'était pas favorable à une telle législation. Au Canada, la Nouvelle-Écosse et une partie de la Colombie-Britannique interdisent déjà l'accès aux salons de bronzage aux moins de 18 ans. Plusieurs pays le font aussi, indique la SCC.

Le bronzage artificiel est particulièrement dangereux puisque les rayons UV peuvent être de 10 à 15 fois plus forts que ceux du soleil, indiquait récemment l'Association canadienne de dermatologie.

Un récent sondage indique qu'environ 160 000 jeunes Québécoises âgées de 15 à 29 ans1 ont utilisé en moyenne 11 fois un lit de bronzage dans la dernière année.

  • Psychomédia avec source: Société canadienne du cancer (SCC). Tous droits réservés.