Les fraises protègeraient la muqueuse de l’estomac de l'inflammation causée par une consommation excessive d'alcool, selon une étude européenne publiée dans la revue PLoS ONE.

Sara Tulipani de l'université de Barcelone (Espagne) et Maurizio Battino de l'université Marche Polytechnic (Italie) ont nourri des rats avec des extraits de fraises pendant dix jours puis leur ont provoqué des troubles gastriques en leur administrant de l'éthalnol. La muqueuse de l’estomac de ceux qui avaient reçu des extraits de fraises a subi moins de dommages.

Les chercheurs attribuent ce effet bénéfique aux propriétés anti-oxydantes des fraises dues à leur teneur élevée en composés phénoliques (des anthocyanes) et au fait qu'elles activent la défense antioxydante et les enzymes du corps.

Les résultats sont également pertinents pour les ulcères et les gastrites sans rapport avec une consommation d'alcool, estiment les chercheurs.

Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet EUBerry, en cours jusqu'en 2014. Le but de ce projet, qui regroupe des chercheurs de plusieurs pays d'Europe, est de générer des connaissances et des outils pour favoriser le développement d'un marché de petits fruits frais (notamment fraises, framboises, myrtilles).

Outre le fait que l'inflammation intervient dans plusieurs autres maladies, des études précédentes ont notamment suggéré que les fraise pourraient réduire les tumeurs de l’oesophage et la prolifération des cellules cancéreuses du côlon et du col de l’utérus.