Le smog est constitué de particules fines et d'ozone. Ce dernier n’est pas émis directement par une source de pollution mais formé par la réaction des oxydes d’azotes et des composés organiques volatils, en présence de lumière et de chaleur.

Les effets et symptômes liés au smog, indique le site web du ministère québécois de la Santé peuvent être :

  • une irritation des yeux et des voies respiratoires ;
  • une toux ;
  • une aggravation des symptômes chez les personnes atteintes de maladies cardiorespiratoires comme l’asthme, la bronchite ou l’emphysème ;
  • un décès prématuré d’adultes atteints de maladies cardiorespiratoires chroniques.

Chez les personnes vulnérables, notamment celles atteintes de problèmes respiratoires ou cardiovasculaires, même une exposition de courte durée peut entraîner une aggravation d’une maladie chronique déjà existante. Cette aggravation peut survenir de quelques heures à quelques jours à la suite d’une élévation des concentrations de pollution.

Une augmentation à court terme des polluants atmosphériques est associée à une augmentation du nombre d’admissions dans les hôpitaux et du taux de mortalité pour des problèmes cardiorespiratoires.

Les personnes vulnérables devraient considérer la qualité de l’air dans la planification de leurs activités et se tenir informées des alertes, estiment des professionnels de santé, indiquait l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dans un rapport en février 2013. Lors des épisodes de pollution, elles devraient adopter des comportements préventifs afin de réduire leur exposition.

Les enfants, parce que leur système respiratoire est encore immature, les sportifs et les travailleurs en plein air sont aussi des groupes susceptibles d'être vulnérables aux pics de pollutions, indique le ministère de la santé.

Psychomédia avec sources : ministère de la Santé, INSPQ, INSPQ
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