L'Assemblée nationale (France) a écarté, jeudi 5 février, une proposition de loi UMP portant sur la maladie de Lyme (ou borréliose de Lyme) causée par les piqûres de tiques. Les députés de la majorité ont jugé que la proposition de loi n'était «pas le meilleur outil» pour faire face à cette maladie en progression. L'incidence au pays est estimée à 27 000 cas par année (43 cas/100 000).

La secrétaire d'Etat Laurence Rossignol a indiqué que «de nombreuses actions sont en cours et d'autres prochainement engagées par le gouvernement à la suite des recommandations du Haut Conseil de la santé publique » (HCSP).

«Nous engageons une réflexion pour renforcer les outils de communication auprès de la population et des professionnels de santé (...) et pour évaluer les performances des tests de dépistage commercialisés», a-t-elle indiqué. Le gouvernement souhaite aussi faire «réaliser des études cliniques», «épidémiologiques» et «sociologiques».

Alors que la proposition de loi prévoyait un rapport au gouvernement dans 2 ans, un «bilan de grande qualité» du HCSP a déjà été publié en 2014, a-t-il été rappelé.

Psychomédia avec source: 20 minutes.fr
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