Voici deux cartes du risque d'exposition à la tique qui transmet la bactérie de la maladie de Lyme au Québec.

La première a été élaborée en 2015 par l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Le niveau de risque a été défini en fonction des données de surveillance passive des tiques (2009-2014), de la surveillance active des tiques (2010-2012 et 2014) et de la surveillance des cas humains (2004-2014).

La deuxième a été produite par les directions de santé publique de l’Estrie et de la Montérégie où la tique est maintenant bien établie.

Cartographie de l'INSPQ – Juin 2015

  • Risque faible : Municipalités où au moins une tique a été identifiée par des activités de surveillance active confirmant la présence de tiques.

  • Risque modéré : Municipalités où les trois stades de la tique (larve, nymphe, adulte) ont été identifiés par des activités de surveillance active et où au moins une nymphe était infectée par la bactérie. Les municipalités à risque modéré peuvent aussi être des endroits où au moins trois cas de maladie de Lyme acquis localement ont été confirmés depuis 2004.

  • Risque élevé : Municipalités où les trois stades de la tique ont été identifiés par des activités de surveillance active et où la bactérie a été détectée chez plus de 20 % des tiques, dont au moins une nymphe.

  • Risque possible : Municipalités où la présence des tiques dans l’environnement est présumée, étant donné les résultats de la surveillance passive (plusieurs tiques retrouvées chez un même individu ou animal ou encore, présence de nymphes, une forme immature de la tique). Les municipalités à risque possible peuvent aussi être des endroits qui présentent des caractéristiques environnementales favorables à l'établissement des tiques, mais où les activités de surveillance active n'ont pas permis de mettre en évidence leur présence.

  • Risque inconnu : Municipalités où la présence de tiques est inconnue, étant donné l’absence d’information provenant de la surveillance passive et active.

Cartographie de la Direction de santé publique de la Montérégie en collaboration avec celle de l'Estrie - Juin 2015

Que faire en cas de piqûre ?

En cas de piqûre, est-il recommandé, il faut immédiatement retirer la tique. Plus elle est enlevée rapidement, plus les risques de transmission de la maladie sont réduits.

Pour ce, utilisez une pince fine, comme une pince à sourcils. Évitez d'utiliser vos doigts ou vos ongles, car vous pourriez écraser la tique et sa tête contaminée pourrait ainsi rester accrochée à la peau.

Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes de la maladie de Lyme dans les 3 à 30 jours après avoir été piqué, communiquez avec Info-Santé au 8-1-1 ou consultez un médecin. La maladie de Lyme se traite avec des antibiotiques prescrits par un médecin.

Psychomédia avec sources : INSPQ, ASSSE.
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