L'entraînement intensif par intervalles, aussi appelé entraînement par intervalles de sprint, gagne en popularité dans les gyms, mais pour les personnes qui débutent dans cette forme d'exercice, la séance d'entraînement pourrait faire plus de mal que de bien, selon une étude publiée dans le Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology (FASEB).

Filip J. Larsen du Karolinska Institute et Robert Boushel de l'Université de Colombie britannique (Canada) ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 12 hommes volontaires en bonne santé, mais non entraînés et seulement modérément actif.

Ils ont participé, pendant 2 semaines, à un entraînement intensif qui impliquait des sprints de 30 secondes au maximum de leur capacité suivis de périodes de repos.

Ils ont constaté des signes de stress dans les tissus musculaires et une capacité affaiblie de combattre les radicaux libres qui sont des molécules qui peuvent altérer l'ADN et endommager les cellules en santé.

Les chercheurs ont analysé des échantillons de tissus musculaires des participants et ont constaté que leurs mitochondries, qui produisent l'énergie dans les cellules, ne fonctionnaient qu'à demi-puissance, réduisant leur capacité de consommer de l'oxygène et de lutter contre les dommages causés par les radicaux libres. Des niveaux élevés de radicaux libres dans le corps sont liés à un certain nombre de maladies, dont le cancer, le vieillissement prématuré et des dommages aux organes.

« Si vous êtes nouveau au gym, participer à des classes d'entraînement par intervalles de sprint peut augmenter vos performances, mais pourrait ne pas être bon pour la santé », conclut Boushel.

Les athlètes chevronnés et ceux qui sont bien entraînés ont développé des enzymes antioxydantes dans leur corps pour les protéger contre les radicaux libres, précise-t-il. Il recommande aux débutants de commencer lentement et d'augmenter graduellement l'intensité au fil du temps, sous la supervision d'en entraîneur professionnel ou d'un kinésiologue.

Psychomédia avec sources : University of British Columbia, Faseb Journal.
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