Le ministère français de la Santé a annoncé qu’un plan d’action contre la maladie de Lyme serait présenté en septembre prochain, rapporte un communiqué du ministère daté du 29 juin. Il est estimé qu’environ 27 000 personnes sont touchées chaque année par cette maladie en France, indique-t-il.

Ce plan aura pour but de « renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes et associer l'ensemble des parties prenantes dans ce combat ».

Le ministère saisira aussi dans les prochains jours la Haute Autorité de Santé (HAS) pour qu’elle mette à jour ses recommandations sur le traitement des formes avancées de la maladie, est-il indiqué.

Cette annonce a été faite lors d'une rencontre au ministère de la Santé avec les associations de lutte contre la maladie.

Pour des informations sur la maladie, le communiqué propose les documents suivants de l'Inpes (Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé) sont proposés :

à l'attention du grand public : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1712.pdf.

à l'intention des professionnels de santé, document d'actualisation des connaissances de l'Inpes : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/detaildoc.asp?numfiche=1735 (avril 2016).

Cette annonce survient, rapporte AFP, alors que quelque 250 personnes s'apprêtent à déposer une plainte contre des laboratoires pharmaceutiques auxquels ils reprochent de commercialiser des tests qui n'ont pas permis de les diagnostiquer, a indiqué leur avocat Me Julien Fouray. Le dépôt de plainte, qui prendra la forme d'une action regroupée, est « imminent ».

« Basés sur un prélèvement sanguin, les tests incriminés de type “Elisa” sont produits par une demi-douzaine de laboratoires, notamment BioMérieux et Diasorin. Ils résultent d'un consensus de soins établi par les autorités sanitaires en 2006, sur la base de directives américaines valables pour des souches américaines transmises par les tiques. »

Psychomédia avec sources : ministère de la Santé, La Dépêche (AFP).
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