Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé, le 1er août, la création d’une coentreprise avec Verily Life Sciences, filiale d'Alphabet (Google).

Appelée Galvani Bioelectronics, cette société bénéficiera d’une enveloppe de 640 millions d’euros sur 7 ans pour financer la recherche, le développement et la commercialisation de traitements bioélectroniques (ou électroceutiques).

« Plusieurs processus du corps humain sont commandés par des signaux électriques entre le système nerveux et les organes du corps. » La médecine bioélectronique, indique GSK dans un communiqué, vise à traiter un large éventail de maladies chroniques en utilisant des dispositifs implantables miniaturisés qui peuvent modifier les signaux électriques qui passent le long des nerfs dans le corps.

GSK explore ce champ d’activité depuis 2012. Le groupe prévoit le lancement d’implants bioélectroniques dans les 10 ans.

La bioélectronique pourrait être utilisée dans le traitement de plusieurs maladies : l’asthme (afin d’éviter la contraction des poumons lors de crises), les troubles inflammatoires tels que l’arthrite (soulagement de l'inflammation) et les troubles métaboliques et endocriniens tels que le diabète.

En s’alliant à Verily, GSK souhaite améliorer la miniaturisation des appareils, leur monitorat par des logiciels et l’analyse des données recueillies.

Google s'est déjà associé à plusieurs groupes pharmaceutiques pour divers projets, rapporte Le Monde : avec Novartis dans la fabrication d’une lentille de contact qui mesure le taux de glucose chez les diabétiques ; avec Biogen pour étudier la progression des scléroses grâce à des capteurs et des bases de données ; avec Sanofi dans le cadre de recherches pour mieux gérer le diabète ; avec Johnson & Johnson pour fonder Verb Surgical, une société spécialisée dans les robots utilisés lors d’opérations chirurgicales.

L'électroceutique : une révolution en préparation.

Psychomédia avec sources : GSK, Le Monde.
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