Marisol Touraine, ministre de la Santé, a présenté, le 29 septembre, un « Plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques ».

« Ce plan vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique auxquels sont confrontés des malades de Lyme. Il permet de mieux comprendre la maladie, de soigner plus efficacement les patients et de mobiliser tous les outils disponibles pour prévenir la maladie », a déclaré la ministre.

Le communiqué du ministère détaille que le plan :

  • renforce l’information pour prévenir l’apparition de nouveaux cas :

    • installation de panneaux d’information pour les promeneurs et les randonneurs à l’entrée des forêts ;

    • application sur « smartphone » signalant la présence de tiques, à l’instar du dispositif existant pour les moustiques ;

    • information de la population, et formation des professionnels sur les maladies transmises par les tiques (affiches, dépliants, etc.).

  • améliore le diagnostic et la prise en charge des malades pour mettre fin à l’errance médicale :

    • mise à disposition des médecins d’un bilan standardisé décrivant la liste des examens permettant un diagnostic complet chez toute personne présentant des symptômes évocateurs ;

    • mise en place d’un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) pour assurer une prise en charge standardisée et remboursée sur l’ensemble du territoire ;

    • ouverture en 2017 de centres de prise en charge spécialisés, regroupant toutes les spécialités impliquées.

  • mobilise la recherche :

    • encourager la mise en place d’une cohorte, constituée des patients suivis dans les centres de prise en charge spécialisés, pour améliorer les connaissances scientifiques sur la maladie ;

    • développement de recherches autour du diagnostic par l’Institut Pasteur ;

    • conduite de recherches approfondies dans le cadre d’« OH ! TICKS », programme visant à mieux connaître l’ensemble des maladies transmises à l’homme par les tiques, à identifier les symptômes cliniques et à fournir des outils pour une meilleure prise en charge des malades.

La Haute autorité de santé (HAS) a été saisie en juin dernier afin qu’elle propose des critères médicaux de l’admission de la maladie de Lyme dans la liste des affections longues durées (ALD) et recommande les actes et prestations nécessaires pour la prise en charge de la maladie.

Nulle mention n'a été faite du budget qui sera alloué au plan.

Psychomédia avec source : ministère de la Santé.
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