Dans son nouveau livre « Les Brutes en blanc » avec pour sous-titre « Pourquoi y a-t-il tant de médecins maltraitants ? » (Flammarion, octobre 2016), le médecin Martin Winckler (Marc Zaffran) dénonce des attitudes et comportements trop répandus chez les médecins, qui constituent, estime-t-il, une maltraitance des patients.

La quatrième de couverture décrit :

On attend d’un médecin qu’il écoute, rassure, explique et s’efforce de « Guérir parfois. Soulager souvent. Consoler toujours ». On attend d’un médecin qu’il soigne.

En France, la réalité est autre : de la violence verbale aux jugements de valeurs, de la discrimination au refus de prescription, des épisiotomies arbitraires à la chimiothérapie imposée, bon nombre de médecins brutalisent les patients, à commencer par les femmes. Ces brutes en blanc trahissent la déontologie et enfreignent les lois.

Ce n’est pas un hasard : la caste hospitalière, profondément sexiste, ne se consacre pas aux soins, mais à ses luttes de pouvoir ; dans les facultés, la formation éthique et psychologique est absente, le savoir sous la coupe de mandarins aux valeurs archaïques et l’esprit scientifique parasité par les industriels. Comment s’étonner, alors, que tant de médecins se comportent en aristocrates hautains, et non en professionnels au service du public ?

Le temps est venu de dire non à cette maltraitance d’un autre âge. La santé des citoyens vaut bien une révolte. Ou une révolution.

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