Santé Canada informe, dans un communiqué publié le 19 janvier, que « l’hormone gonadotrophine chorionique humaine (HCG), aussi appelée hormone gonadotropine humaine, « n’est pas homologuée comme produit amaigrissant, que son efficacité pour la perte de poids n’a pas été prouvée et qu’elle pourrait présenter de graves risques pour la santé ».

La HCG une hormone produite naturellement par le placenta lors de la grossesse. Une version synthétique est utilisée comme médicament pour le traitement de troubles liés aux hormones.

« La HCG est un médicament d’ordonnance homologué au Canada comme produit injectable servant au traitement de troubles liés aux hormones, comme l’infertilité. Elle ne devrait être utilisée que sous la supervision d’un professionnel de la santé », poursuit Santé Canada.

« Santé Canada a reçu plusieurs plaintes au sujet de cliniques du Canada faisant la promotion de la HCG pour la perte de poids, une utilisation qui n’est pas autorisée. Dans ces cas, les produits faisaient souvent partie d’un régime à teneur fortement réduite en calories.

Le Ministère n’a connaissance d’aucune preuve scientifique substantielle montrant que la HCG est efficace pour la perte de poids, qu’elle redistribue la graisse corporelle ou qu’elle coupe l’appétit ou la faim et réduit l’inconfort causé par les régimes hypocaloriques. »

Qu’elle soit utilisée pour les indications autorisées ou la perte de poids, précise Santé Canada, la HCG comporte les risques d'effets secondaires suivants :

  • caillots sanguins ;
  • dépression ;
  • hyperstimulation ovarienne (qui peut entraîner l’apparition de kystes volumineux et douloureux et une distension abdominale, des difficultés respiratoires ainsi que des déséquilibres du volume sanguin pouvant être mortels) ;
  • grossesse multiple (plus d’un fœtus dans l’utérus) ;
  • résultat de test de grossesse faussement positif chez la femme ;
  • rétention d’eau ;
  • gynécomastie (hypertrophie des seins) chez l’homme.

Santé Canada a pris des mesures pour résoudre les plaintes a « envoyé une lettre aux collèges des médecins et chirurgiens, aux collègues des naturopathes et aux associations de pharmaciens pour leur rappeler les exigences réglementaires fédérales en matière de publicité de la HCG ».

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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