Une huile olive sur trois (33 %) parmi les 550 échantillons analysés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) entre 2005 et 2015 était « soit mélangée avec une autre huile végétale (canola, tournesol, etc.), soit mal étiquetée (extra-vierge alors que ce n’était pas le cas), soit rance ou périmée (sans danger pour la santé) », rapporte Alain Roy de l'émission L'Épicerie sur le site de Radio-Canada.

Sur plus de 140 marques concernées, 44 ont été prises en défaut par l’Agence à un moment ou à un autre, ce qui représente un échantillon sur trois.

Claudia Pharand, propriétaire du magasin Olive and Olives, suggère au consommateur de goûter l’huile qu’il achète. « Une huile d’olive extra-vierge de qualité a un goût de fraîcheur et des notes végétales un peu piquantes, alors qu’une huile d’olive pure ou raffinée ne goûte rien et procure seulement une sensation de gras dans la bouche. »

« Il est aussi recommandé d’acheter des produits d’une marque de confiance dont l’étiquette mentionne la provenance, le nom du producteur, l’année de récolte et la date d’expiration. Le prix à payer pour une huile extra-vierge authentique commence à 12 $ le litre et peut être beaucoup plus élevé. Donc, si on voit un produit à 5 $ le litre, il ne faut pas s’attendre à des miracles. »

En novembre 2015, rapportait le magazine Protégez-vous en juin 2016, la justice italienne a ouvert une enquête contre sept marques d’huile d’olive (Antica Badia, Bertolli, Carapelli, Coricellu, Primadonna, Santa Sabina, Sasso) soupçonnées d’avoir vendu sous l’étiquette « vierge extra » des huiles de qualité inférieure.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Protégez-vous.
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